Rennes : un véhicule de police vandalisé par des dealers lors d’une opération anti-stupéfiants
Jeudi soir à Rennes, alors que des policiers revenaient d'une opération anti-stupéfiants, ils ont découvert que l'un de leurs véhicules avait été vandalisé, vraisemblablement par des dealers dérangés de leur intervention.
Les fonctionnaires n’ont guère de doutes, si ce n’est aucun, concernant l’origine de ces dégradations. Jeudi soir à Rennes, dans le quartier de Maurepas, des policiers qui revenaient d’une opération anti-stupéfiants ont ainsi découvert que leur véhicule avait été vandalisé.
Il était aux environs de 19h30 quand les forces de l’ordre se sont engagées dans l’allée de Brno, dans ce quartier en proie à un trafic de drogue depuis maintenant plus d’un an. Les policiers n’ont pas fait chou blanc car, comme le relatent nos confrères de Ouest-France, ils ont procédé à plusieurs interpellations au niveau humain.
Opération anti-stupéfiants à Rennes : des interpellations et des saisies
De la marchandise a également été saisie, du cannabis et de la résine de cannabis. Les mis en cause, indique une source judiciaire, appartenaient à “un réseau de guetteurs et de revendeurs”. Tous ont été conduits au commissariat de la police.
Une partie de l’opération s’étant déroulée à pied, dans des halls d’immeuble, les véhicules des forces de l’ordre avaient logiquement été laissés à l’arrêt. Et quand les policiers sont revenus vers eux, ils ont découvert que l’une des voitures avait été vandalisée.
“Les dealers ont tenu à nous montrer leur antipathie”
Plus spécifiquement, les pneus du véhicule avaient été crevés et la tôle semblait porter des traces de coups. La voiture ne pouvant rouler en l’état, elle a été remorquée sur un plateau. Un policier de cette opération ne se fait pas d’illusions quant aux responsables de ces dégradations : “On est venu les déranger, alors les dealers ont tenu à nous montrer leur antipathie”.
L’intervention des autorités se voulait cependant nécessaire pour répondre à l’appel des habitants de Maurepas qui, depuis des mois, dénoncent un trafic de drogue sévissant dans des halls d’immeuble et dont les intervenants agissent notamment près d’une école primaire.