Rennes : suicide par pendaison d’un détenu dans sa cellule
Dans la nuit de dimanche à lundi dans un centre pénitencier de Rennes, un détenu d'une cinquantaine d'années s'est pendu dans sa cellule après avoir été incarcéré quelques jours plus tôt.
Un nouveau drame en milieu pénitentiaire s’est produit le week-end dernier. Dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 octobre, un détenu âgé de 53 ans s’est ainsi pendu dans la cellule qu’il occupait au sein du centre pénitencier de Vezin-le-Coquet (Rennes).
Une information rapportée par le site 20minutes.fr sur la base d’éléments fournis par l’administration pénitentiaire et de syndicats. C’est en ce tout début de semaine, lundi à 4h30, qu’un surveillant a découvert le corps de ce prisonnier, pendu aux barreaux de sa cellule à l’aide de sa ceinture.
Suicide dans une prison de Rennes : incarcéré depuis 4 jours
On apprend également que ce détenu avait été incarcéré quelques jours plus tôt, le 5 octobre, pour des faits de viol avec actes de torture et de barbarie. On ignore au passage la condamnation dont il avait écopé, même s’il n’est pas impossible que ce quinquagénaire ait voulu se donner la mort pour ne pas avoir à vivre une éventuelle peine de (très) longue durée derrière les barreaux.
L’autopsie du corps était censée avoir lieu lundi, avec une enquête ayant été lancée dans le but de déterminer les circonstances précises du décès.
Un centre pénitentiaire surchargé
Ce centre pénitentiaire avait ouvert ses portes en mars 2010. En comptant les espaces disponibles dans la maison d’arrêt et le centre de détention, ce sont 720 détenus qui peuvent théoriquement être accueillis dans cette prison. La réalité est cependant plus compliquée puisque l’établissement renferme pour l’heure 886 prisonniers.
Un allègement de ce centre pourrait malgré tout s’observer dans les années à venir, le Premier ministre Manuel Valls ayant ainsi affirmé la semaine passée son intention de faire construire 33 nouvelles prisons dans neuf agglomérations prioritaires. Et si, dans le cas de Rennes, on nous parle d’un établissement d’une capacité de 500 places, le projet du chef du gouvernement ne s’articulerait pas, dans un premier temps, à l’intérieur de la commune bretonne.