Rennes : il défenestre son chien qui lui rappelait son ex-petite amie
Un homme a été condamné à trois mois de prison avec sursis après avoir défenestré son berger malinois qui lui rappelait son ex-petite amie. Une peine assortie d'une mise à l’épreuve et de l'interdiction de posséder un animal de compagnie durant cinq ans.
Le mercredi 30 août dernier, le tribunal correctionnel de Rennes a condamné un homme à trois mois de prison avec sursis, une peine assortie d’une mise à l’épreuve et de l’interdiction, valable cinq ans, de détenir un animal de compagnie. Le prévenu a ainsi été reconnu coupable d’acte de cruauté sur un animal, le sien.
Les faits s’étaient produits environ un an et demi plus tôt, le 1er janvier 2016, rapporte le site Quoidenews.fr. L’homme venait de découvrir que son ex-petite amie avait refait sa vie. Devant la difficulté de supporter cette situation, il avait d’abord tenté de mettre fin à ses jours “en se brisant une cruche sur le crâne”. Sa mère était toutefois arrivée à temps pour l’empêcher de commettre le geste.
Il jette son chien par la fenêtre après avoir pensé à sauter lui-même
Mais l’homme ne souhaitait pas en rester là. Il aura donc choisi de jeter son berger malinois âgé de huit mois par la fenêtre de son appartement, situé au troisième étage. Au tribunal, il a expliqué qu’il avait d’abord eu l’intention de “sauter par-dessus le balcon mais on ne se tue pas devant sa mère. C’est pour cela que j’ai jeté mon chien”.
Et d’avoir reconnu depuis regretter son geste, même si son chien lui rappelait son ancienne compagne : “C’est mon ex qui m’a vendu le chien. À chaque fois que je le voyais, cela me faisait penser à elle. Aujourd’hui, je regrette mon acte. Mon chien me manque. Il était comme mon enfant. “
“Une absence de maîtrise de ses émotions” pour la procureur
Une expertise psychiatrique avait attesté d’un discernement altéré lors des faits, après lesquels le propriétaire du chien avait été hospitalisé. La procureur de la République a déclaré que s’il est question ici d’“un acte isolé, cela demeure un acte de sévice qui dénote une absence de maîtrise de ses émotions”.