Rennes : 1500 cartouches de cigarettes et des milliers d’euros saisis
Un important dispositif a permis l'interpellation de plusieurs individus se trouvant au cœur d'un trafic présumé de cigarettes de contrebande.
La collaboration entre les gendarmes et le service des douanes aura permis un joli coup de filet ce dimanche 5 septembre à Noyal-Châtillon-sur-Seiche près de Rennes (Ille-et-Vilaine).
Quatre personnes ont en effet été interpellées alors qu’ils se livraient à ce qui semble être un important trafic de cigarettes de contrebande. Des milliers de paquets et d’importantes sommes d’argent ont été saisis dans le même temps.
Pris en flagrant délit
Ce sont nos confrères de Ouest-France qui relaient l’information. L’interpellation a eu lieu ce dimanche après un long travail d’enquête. Près de 20 gendarmes, des douaniers et un hélicoptère étaient postés aux alentours du parking sur lequel devait avoir lieu la transaction selon les informations glanées pendant l’enquête.
Une planque payante puisqu’en début de soirée, un fourgon et un poids lourd se sont rejoints pour échanger la marchandise. Gendarmes et policiers interviennent alors au moment de la transaction et le coup de filet est plutôt réussi. En plus de la saisie de 1300 cartouches de cigarettes et de 33 500 euros en espèce, les enquêteurs procèderont à l’interpellation de deux hommes.
Deux d’entre eux habitent dans la région et le troisième est le chauffeur du poids lourd, un ressortissant polonais travaillant pour une compagnie de transports elle aussi basée en Pologne.
Une quatrième interpellation
L’enquête a continué et le lendemain de l’interpellation, une quatrième personne a été interpellée à son tour. Elle est soupçonnée d’avoir œuvré à la revente des cigarettes de contrebande. Des perquisitions ont permis de mettre la main sur 200 cartouches de cigarettes supplémentaires et 5 000 euros en cash.
Si le chauffeur routier a été remis en liberté, les trois autres personnes interpellées ont été déférées au parquet ce 7 septembre. Elles comparaitront devant le tribunal correctionnel le 3 février prochain et resteront placées sous contrôle judiciaire jusqu’à cette date.