Menu
24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
    • Foot
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
    • Cinéma
    • Séries TV
    • Musique
    • Médias
    • People
En ce moment : 
  • Jeux vidéo
  • Nintendo
  • FC Barcelone
  • Messi
  • Seine-Saint-Denis

Reims : une migrante octogénaire retrouvée morte après être sortie de l’hôpital

Faits Divers > Migrants > Reims
Par Gael Brulin,  publié le 9 janvier 2019 à 10h45.

Mardi à Reims, une migrante de 80 ans a été retrouvée morte dans un camp. Elle venait de sortir d'un hôpital où elle avait été admise quelques jours plus tôt pour une bronchite.

Le drame a été découvert mardi à Reims, dans un camp de migrants installé depuis plusieurs mois près du canal. Le corps sans vie de Djamila, une femme de 80 ans, y a ainsi été retrouvé. Cette migrante d’origine serbe était arrivée en France le 27 novembre dernier avec son fils, sa belle-fille et ses quatre petits-enfants. Elle présentait des problèmes cardiaques.

Il y a quelques jours, elle avait été hospitalisée pour une bronchite. Citée par franceinfo, Amandine, appartenant au collectif d’aide aux migrants de Reims, déplore qu’on l’ait laissée sortir sans lui assurer un hébergement correct : “Personne n’est en pleine forme à 80 ans ! Mais elle est ressortie de l’hôpital avec une ordonnance d’antibiotiques et elle est retournée dormir sous sa tente !”

Aucun hébergement d’urgence n’avait été offert à une migrante octogénaire malade

Lundi, soit la veille du décès de Djamila, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avait reçu une requête en référé-liberté pour contraindre l’État à offrir à l’octogénaire un logement décent. Djamila avait au passage fait une demande d’asile le 17 décembre.

Et comme pour mieux souligner l’incohérence que Djamila n’ait jamais eu droit à un hébergement d’urgence, Ibtissam Boucharra, accompagnatrice juridique du collectif Reims Exil Solidarité, ajoute que “quand un demandeur d’asile se présente, il y a toujours un entretien de vulnérabilité, or là, sa vulnérabilité était établie par son âge”.

Un rassemblement en la mémoire de Djamila

Après le décès de Djamila, une quarantaine de personnes se sont rassemblées le jour même devant la sous-préfectures de Reims avec des sentiments divers. À la tristesse de la disparition s’est ainsi ajoutée la colère de migrants insuffisamment considérés par l’État. “J’ai de la colère que la France ne fasse pas mieux que ça pour les accueillir”, s’est insurgée Eva, quand Fabien, autre membre du collectif d’aide aux migrants, a souhaité que la mort de Djamila ne soit pas vaine : “Le drame risque de se répéter, à moins que des choses soient faites. Si au moins sa mort pouvait débloquer quelque chose et que les personnes en détresse soient systématiquement logées.”

La famille de Djamila aurait été prise en charge en urgence par le 115.

Le Récap
  • Aucun hébergement d’urgence n’avait été offert à une migrante octogénaire malade
  • Un rassemblement en la mémoire de Djamila
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
© 2023 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr  - ADN Contents -