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Reims : Mis à pied par SMS, il saisit les prud’hommes

Société > Justice > Reims
Par Sebastien Veyrier,  publié le 12 septembre 2016 à 20h30, modifié le 13 septembre 2016 à 9h52.

Un employé d’une société de gardiennage s’est vu notifier sa mise à pied en vue d’une procédure de licenciement par un simple SMS. Il a décidé de saisir les prud’hommes.

Il y a des SMS qui font moins plaisir que d’autres… Il y a une semaine, un maître-chien employé par une société de gardiennage et qui officiait sur un campus universitaire à Reims s’est vu signifier sa mise à pied à titre conservatoire en vue de son licenciement via un simple SMS. Ce dernier, aidé de son avocat, a décidé de saisir les prud’hommes et d’attaquer son employeur.

Un SMS de licenciement

L’information a été relayée par Le Figaro. Alors qu’il avait signé un CDI avec son employeur depuis 6 mois, le maître-chien reçoit le SMS lui signifiant son licenciement le 7 septembre à 16 h 32 très précisément. Le message est laconique et le ton péremptoire « Nous vous confirmons votre mise à pied conservatoire à compter de ce jour. Cordialement. »

Pour Me Emmanuel Ludo, avocat de l’employé licencié, ironise sur la situation « On est dans une époque où on veut simplifier les procédures et le Code du travail, mais quand même… ». Devant les prud’hommes, l’avocat demande l’annulation de la mise à pied, le versement les jours de salaire perdu et des dommages et intérêts.

Un employeur aux pratiques contestées

Selon l’avocat, la société de gardiennage serait connue pour ses pratiques douteuses. Ses effectifs connaîtraient un turnover important avec des licenciements sans réels motifs afin de rajeunir l’âge moyen des employés et ainsi diminuer les charges salariales.

Pour se justifier, l’employeur aurait plusieurs motifs de licenciement valable. Ainsi, selon le salarié, ce dernier aurait utilisé l’échange d’un jour de repos avec un collègue. Pour l’employeur, son salarié n’effectuait pas assez de rondes et aurait confié des clés à une personne qui ne faisait pas partie de la société. L’employeur indique par ailleurs qu’un appel téléphonique avait été passé entre les deux parties, mais que devant l’obstination de l’employé à venir tout de même travailler, la société aurait choisi de lui envoyer ce SMS.

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