Régionales : pour Pierre Laurent, « il n’y a pas de petites et de grandes listes »
La tête de liste du Front de gauche pour les régionales de décembre en Île-de-France Pierre Laurent estime qu'"il n'y a pas de petites et de grandes listes" et que ce seront "aux électeurs de décider" de l'issue de ces élections.
Le Front de gauche pourrait se distinguer par une percée lors des élections régionales de décembre prochain. C’est en tout cas le souhait émis par le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et tête de liste du Front de gauche en Île-de-France Pierre Laurent.
Mercredi soir, à l’occasion de l’unique meeting électoral du parti, le secrétaire a refusé d’émettre une distinction entre les listes concernées : « Dans les trente-trois jours de campagne qu’il nous reste, il n’y a pas de petites et de grandes listes ! » France Soir rapportant tout de même l’aavantage pris par la liste des Républicains et du MoDem menée par Valérie Pécresse, de récents sondages la créditant ainsi de 35% d’intentions de votes pour le premier tour des régionales en Île-de-France.
Pierre Laurent sur les régionales : « pour certains, les dés sont déjà jetés »
Alors que de son côté, la liste du Parti socialiste (PS) et du Parti radical de gauche conduite par Claude Bartolone rassemble 23% d’intentions de vote et que celle du Front de gauche atteint plus ou moins les 10%. Un écart prononcé mais apparemment pas déterminant pour Pierre Laurent, ce dernier affirmant que « pour certains, les dés sont déjà jetés », mais qu’il en reviendra « aux électeurs de décider ». Avec l’espoir visiblement affiché de réaliser un score suffisamment grand pour prendre part au second tour des régionales.
Clémentine Autain : « Il y a une gouvernement dans ce pays, il paraît qu’il est de gauche »
Pierre Laurent a également évoqué les retombées d’un possible résultat positif pour le Front de gauche : « Nous avons beaucoup à gagner dans la bataille pour la région et pour l’avenir des batailles nationales », en pointant de même « le travail de reconstruction immense à gauche ». Clémentine Autain, porte-parole d’Ensemble qui était également présente au meeting aux côtés du coordinateur du Parti de gauche Éric Coquerel, s’y est pour sa part autorisée une pique à l’encontre de l’État : « Il y a un gouvernement dans ce pays, il paraît qu’il est de gauche mais il mène une politique de droite. »