Régionales 2015 : Cambadélis dément un changement de nom du PS
Le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a démenti les propos de son vice-président Julien Dray qui annonçait un "vraisemblable" changement de nom du PS.
Le PS restera finalement PS. Le doute était cependant de sortie dimanche soir, au terme du second tour des régionales 2015. Invité de France 2, le vice-président du Parti socialiste Julien Dray avait ainsi déclaré que dès lundi, le parti allait se mettre à l’œuvre sur « un nouveau projet » et changer « vraisemblablement [son] nom ».
Tout en laissant transparaître les intentions du PS pour l’élection majeure de 2016 : « On va essayer de faire que la gauche soit au deuxième tour de la présidentielle donc qu’elle se regroupe, qu’elle se rassemble d’une manière ou d’une autre pas seulement par souci défensif, elle doit le faire en travaillant, en étant adossé à un projet. »
Changement de nom du PS : Cambadélis fait mentir Dray
Un peu plus tard dans la soirée, le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a laconiquement réagi sur Twitter aux propos de son vice-président : « Le changement de nom du PS n’est pas à l’ordre du jour. Le dépassement du PS l’est! » Autrement dit, il semblerait que l’intention énoncée par Julien Dray de renommer le Parti socialiste n’ait pas fait préalablement l’objet d’une concertation avec son supérieur hiérarchique.
Le changement de nom du #PS n'est pas à l'ordre du jour. Le dépassement du #PS l'est!
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) December 13, 2015
Pas de renommage en vue pour l’Île-de-France
L’intervention de Julien Dray s’est fait entendre à l’issue des élections régionales où le PS, qui détenait pratiquement l’ensemble des régions, n’en a finalement conservé que cinq. Le candidat PS en Île-de-France Claude Bartolone a par exemple perdu son duel qui l’opposait à sa rivale des Républicains Valérie Pécresse. Il ne devrait par conséquent pas être question d’un changement de nom de la région Île-de-France tel que le souhaitait Claude Bartolone. Ce dernier, conformément à l’un de ses engagements de campagne, a par ailleurs signifié sa volonté de rendre son mandat de président de l’Assemblée nationale, en ayant ainsi déclaré dimanche : « Je remettrai [lundi] mon mandat de président de l’Assemblée nationale à la disposition de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste. Il déterminera si les députés socialistes, dont ma légitimité est issue, souhaitent ou non que je poursuive la responsabilité qu’ils m’ont confiée. »