Record de chaleur mondiale prévu pour 2024 : encore une « année la plus chaude »
L'Institut Copernicus signale une année record concernant les températures, avec un mois d'octobre classé comme le deuxième plus chaud au niveau mondial. Comment pouvons-nous faire face à ce dérèglement climatique croissant ?
Tl;dr
- L’institut Copernicus prévoit un record de température en 2024.
- La COP29 détermine un nouvel objectif de financement du climat.
- Les conséquences du réchauffement climatique s’aggravent continuellement.
Un aperçu inquiétant de l’avenir climatique
Les dernières données de l’institut Copernicus dessinent un tableau alarmant : 2024 sera probablement l’année la plus chaude jamais enregistrée. De plus, pour la première fois, une augmentation de 1,5 °C de la température moyenne globale par rapport à l’ère préindustrielle est anticipée.
Des records de température qui sonnent l’alarme
Octobre 2024 se positionne déjà comme le deuxième mois le plus chaud de l’histoire, devancé seulement par octobre 2023. C’est le 15ᵉ mois en 16 mois que les températures dépassent 1,5 °C de réchauffement.
Ces chiffres, bien supérieurs aux niveaux préindustriels, marquent une nouvelle étape dans l’histoire des records de température mondiale. « Cela devrait servir de déclencheur », a souligné Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
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La COP29 et la question du financement climatique
La 29ᵉ conférence sur le changement climatique, la COP29, qui s’ouvre à Bakou en Azerbaïdjan, sera l’occasion d’« rehausser l’ambition ». Le nouvel objectif de financement devra permettre aux pays en développement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de s’adapter au changement climatique.
Les conséquences tragiques du réchauffement
Les effets dévastateurs du réchauffement climatique sont de plus en plus visibles. Récemment, plus de 200 personnes ont perdu la vie dans des inondations dans le sud de l’Espagne.
Les précipitations extrêmes deviennent plus fréquentes et plus intenses, notamment en France, en Italie du Nord et en Norvège. «Les scientifiques s’accordent sur le fait que sur la majeure partie de la planète, les précipitations extrêmes sont devenues plus fréquentes et plus intenses en raison du changement climatique», note Copernicus.