Recherché depuis dix ans en Italie, la police française l’arrête à l’aéroport de Roissy
Samedi à Roissy, la police française a appréhendé un criminel espagnol sur lequel les autorités italiennes cherchaient à mettre la main depuis dix ans. Avant de prendre la fuite, l'individu avait séquestré et violé une femme dont il redoutait le témoignage.
Cela faisait dix ans que les autorités italiennes tentaient de mettre la main sur cet individu. C’est finalement la police française qui l’a appréhendé, samedi, à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le site du Parisien écrit que cet homme de 36 ans a été arrêté alors qu’il descendait d’un avion.
Retrouvé en France, il avait séquestré et violé une femme avant sa fuite
Jean-Jacques Colombi, chef de la division des relations internationales de la police judiciaire française, dresse le profil du trentenaire intercepté : “C’est un criminel espagnol, connu pour trafic de drogue et ancien proxénète qui s’était soustrait à la justice italienne”. Avant de prendre la fuite, l’homme avait séquestré et violé une femme dont il craignait le témoignage. Celui-ci pouvait ainsi lui causer un tort certain. Dans un premier temps, les services d’enquête avaient repéré l’homme en Asie centrale, avant que sa présence ne soit détectée à Taïwan. Il avait ensuite été expulsé de ce dernier pays. Aux dernières nouvelles, le criminel est dans l’attente d’être remis aux autorités italiennes.
2 000 personnes recherchées ont été arrêtées en 2019
La police française n’a pas manqué de rendre hommage à la “qualité de la coopération franco-italienne” ainsi qu’au “bon fonctionnement des outils de coopération internationale”. Parmi ces outils, l’agence européenne Europol et l’organisation internationale Interpol. L’officier évoque un dispositif particulièrement sollicité en 2019 : “L’année dernière, que ce soit des criminels étrangers en France ou des criminels français à l’étranger, nous avons arrêté ainsi 2 000 personnes recherchées”. Et de prévenir des suspects qui pourraient espérer un ralentissement des procédures suite au Covid-19 : “Sur les affaires graves, la pandémie n’a pas d’impact négatif. Sur les gros dossiers, ça ne change strictement rien”.