Pyrénées-Orientales : Deux mineures violées et laissées pour mortes dans un champ
Les policiers sont tombés par hasard sur l'une des jeunes victimes qui erraient au bord de la route.
L’affaire révélée par nos confrères de l’Indépendant fait froid dans le dos. Ce lundi 22 mai, deux adolescentes ont été retrouvées dans un état grave par des policiers municipaux qui effectuaient une ronde à proximité d’Argelès-sur-Mer. Les deux jeunes filles venaient d’être victimes d’un viol et avaient été laissées pour mortes par leurs agresseurs.
Dans un fossé
C’est aux alentours de 22 h 30 que les policiers ont tout d’abord croisé la route d’une première victime au visage ensanglanté. La jeune femme errait au bord de la route, totalement désorientée. Prise en charge par les sapeurs pompiers et évacuée vers le centre hospitalier le plus proche, elle reconnaîtra en chemin le lieu de son agression.
Les policiers ont alors continué leur patrouille dans le champ désigné par la jeune femme et découvriront une deuxième adolescente, laissée pour morte dans un fossé.
Deux hommes mis en examen
Les deux jeunes filles, âgées de 14 et 16 ans ont été hospitalisées d’urgence et sont toujours aux soins à l’hôpital de Perpignan. L’une d’elles a dû être opérée pour un enfoncement de l’orbite. L’une des victimes a eu le temps d’expliquer qu’elle venait de se faire agresser par deux hommes qui l’ont violé avant de la rouer de coups, tout comme son amie.
Les deux agresseurs ont été retrouvés cachés dans un talus à proximité du lieu où avait été retrouvée l’une des jeunes filles. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue. L’un d’eux, majeur, est connu de la justice et viendrait de sortir de prison alors que le deuxième est mineur. Mis en examen pour « viols et violences », ils ont été déférés au palais de justice de Perpignan. Le majeur a été écroué. Un mandat de dépôt a été requis par le parquet contre le plus jeune des mis en cause.
Reste désormais à déterminer comment les jeunes filles sont entrées en contact avec leurs violeurs. Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la gendarmerie de la brigade d’Argelès, l’un des mis en cause avait rendez-vous avec l’une des victimes. Reste à déterminer comment les choses ont ensuite dégénéré.