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Pyrénées-Atlantiques : 6 ans de prison pour une assistante maternelle qui avait secoué un bébé

Faits Divers > Justice > Pyrénées-Atlantiques
Par Gael Brulin,  publié le 15 septembre 2022 à 9h00, modifié le 15 septembre 2022 à 9h01.

Mardi, la cour criminelle des Pyrénées-Atlantiques a condamné une assistante maternelle de 40 ans à six ans de prison pour avoir secoué un bébé de 5 mois en 2014. L'enfant est depuis lourdement handicapée.

Quasiment huit ans, jour pour jour, après les faits, la cour criminelle des Pyrénées-Atlantiques a condamné mardi une assistante maternelle à six ans de prison. La prévenue a ainsi été reconnue coupable d’avoir secoué un nourrisson de 5 mois en septembre 2014 à Lescar, dans la banlieue de Pau. Actu Orange rapporte que cette femme, aujourd’hui âgée de 40 ans, avait la garde de cette enfant depuis moins d’un mois quand, le 26 septembre 2014, cette dernière avait été hospitalisée en urgence.

Bébé secoué à Pau : 8 ans plus tard, la fillette lourdement handicapée

Des expertises avaient conclu que le nourrisson avait été victime du “syndrome du bébé secoué”. Cette petite fille, qui a atteint les 8 ans, demeure lourdement handicapée. L’assistante maternelle avait toujours nié le moindre geste violent envers cette enfante.

Une peine moins lourde que celle requise

La peine rendue se veut moindre que celle requise par l’avocat général, qui avait ainsi appelé à ce que l’accusée écopé de dix ans d’emprisonnement. La quadragénaire est également défendue, à titre définitif, d’exercer une activité professionnelle ou bénévole en lien régulier avec des mineurs, incluant celle pour laquelle elle était employée jusqu’alors. La prévenue a dix jours pour faire appel de la décision de justice.

Une mort dans un cas sur dix

En France et sur la base de données délivrées par le gouvernement via sa campagne de sensibilisation annuelle, plusieurs centaines d’enfants subissent le “syndrome du bébé secoué”. Dans un cas sur dix, la victime décède, et dans trois quarts des situations, elle conserve des séquelles à vie comme une paraplégie, une cécité, une épilepsie, un trouble cognitif, un retard psychomoteur ou encore de l’autisme.

Le Récap
  • Bébé secoué à Pau : 8 ans plus tard, la fillette lourdement handicapée
  • Une peine moins lourde que celle requise
  • Une mort dans un cas sur dix
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