Puy-de-Dôme : une femme torturée sexuellement jusqu’à la mort
Mercredi, les assises du Puy-de-Dôme ont condamné un homme de 51 ans à 30 ans de prison pour tortures sexuelles et actes de barbarie sur son épouse de 47 ans.
Les assises du Puy-de-Dôme ont condamné mercredi Victor D., un homme de 51 ans, à 30 ans de réclusion criminelle pour tortures sexuelles et actes de barbarie sur son épouse de 47 ans, depuis décédée. Les faits remontent au 5 juin 2014.
En fin de nuit, rapporte Le Parisien, les secours reçoivent l’appel d’un homme, Victor D., leur apprenant que sa femme vient de faire une tentative de suicide en absorbant des médicaments. Les pompiers se rendent alors au domicile du couple, situé dans la commune de Malintrat.
Une femme meurt après une pénétration par manche à balai
Est découvert sur le lit de la chambre le corps sans vie, nu et maculé de sang de Sylvie D., 47 ans. La quadragénaire présente de même des marques de coups portés. Il s’est avéré que la victime, au coccyx fracturé, a succombé à des violences sexuelles assénées par son mari, et plus précisément à une hémorragie découlant d’un déchirement de ses zones anale et vaginale.
Son époux a expliqué devant la justice avoir “pété les plombs” et voulu “faire mal l’amour” en usant de ses poings. C’est pourtant un manche à balai, dont l’une des extrémités comportait un crochet, qui a provoqué la mort de cette mère de famille, alors que l’accusé n’a eu de cesse de nier s’être servi de l’objet.
“Je regrette ! 30 ans, je les ferai”
L’avocat général Éric Camous a estimé que “ce qu’il [NDLR : le prévenu] a commis n’a rien avoir avec la sexualité. Ce qu’il a fait, c’est utiliser la sexualité comme un formidable outil de destruction, pour lui faire subir les pires violences de l’humanité”. Et de considérer que, de par la présence de l’ADN de l’accusé sous les cinq ongles de la victime, cette dernière s’est “débattue dans une scène d’une très rare violence”.
Pour l’avocat de Victor D. Me Mohammed Khanifar, “c’est une peine d’élimination définitive” “Il y a les criminels de guerre, les Nazis, puis ensuite il y a [mon client]” “Il n’y a pas eu que cette nuit d’horreur. Il y a une relation déséquilibrée, mais partagée, avec des sentiments réciproques. La mort n’était pas intentionnelle”. Le prévenu a au final dit regretter son comportement et qu’il est disposé à purger sa peine.
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