Le projet de village lunaire de l’ESA a reçu de nombreux soutiens
Selon le directeur de l'Agence spatiale européenne (ESA), son projet de village lunaire a reçu "de nombreuses réactions positives".
Enthousiaste, le patron de l’ESA. Dans un entretien accordé à l’AFP, Jan Wörner assure que son projet de village lunaire a reçu “de nombreuses réactions positives”, émanant aussi bien d’acteurs privés que publics du secteur spatial.
Il n’avait pas tardé, juste à la suite de sa prise de fonction à la tête de l’ESA en juillet 2015, à évoquer ce projet d’envergure internationale.
Le Moon Village, une volonté commune
Cette idée un peu folle de prime à bord “n’est pas projet mais un concept ouvert”, relativise l’ancien patron du DLR, l’agence spatiale allemande. “Nous disons ‘Pourquoi ne pas joindre nos forces au niveau international pour retourner sur la Lune ?’, qui est une très bonne destination“, insiste-t-il encore.
Et il dessine les contours de ce qui commence à ressembler à une volonté commune : “Un village est formé de gens qui souhaitent former une communauté. À chacun ses idées. Certains acteurs veulent envoyer des robots, d’autres s’intéressent aux ressources du sous-sol, d’autres peuvent vouloir envoyer des hommes, etc.”
L’idée sera débattue dans quelques jours au Mexique
Du 26 au 30 septembre, se tiendra le 67e congrès astronautique international à Guadalajara. L’occasion pour les différents acteurs de converser autour du sujet. Il indique la Nasa, avec les prochaines missions lunaires, “est dans le jeu”. Mais aussi, qu’“il ne s’agit pas d’un projet qui serait financé par les pays membres de l’ESA”.
Quant au programme de l’ESA, la question de sa participation de l’Europe à la Station spatiale internationale (ISS) au-delà de 2020 est aussi à l’ordre du jour : “Tous les autres partenaires (Etats-Unis, Russie, Japon, Canada) de l’ISS ont déjà confirmé leur intention de prolonger leur financement de la station jusqu’en 2024”. Selon lui, “l’Europe devrait faire de même”.