Procès des viols de Mazan : reprise après une pause d’une semaine, huit nouveaux accusés sur le banc
Dès ce lundi 4 novembre 2024, la cour criminelle du Vaucluse examinera les dossiers de huit nouveaux prévenus. Quels sont les chefs d'accusation portés contre eux ?
Tl;dr
- Huit nouveaux accusés à comparaître pour le procès des viols de Mazan.
- Le procès se focalise sur des questions de soumission chimique et de consentement.
- L’absence soudaine de la fille de la victime suscite des interrogations.
Le procès des viols de Mazan se poursuit
Après une semaine d’interruption, le procès des viols de Mazan reprend ses audiences ce lundi 4 novembre 2024. La cour criminelle du Vaucluse se prépare à examiner les cas de huit nouveaux accusés, ajoutant ainsi à la longue liste des personnes impliquées dans cette affaire.
Un marathon judiciaire
Portée par un élan de soutien qui transcende les frontières de la France, Gisèle Pelicot, la victime, reste déterminée à affronter ce marathon judiciaire. Antoine Camus, l’un de ses avocats, a décrit la situation comme une « course d’endurance ».
Sur les 51 accusés de ce procès, 36 ont déjà défilé depuis le 2 septembre. Les accusations portent sur des questions de soumission chimique et de consentement.
La cour criminelle de Vaucluse devrait rendre son verdict le 20 décembre prochain. La majorité des accusés sont poursuivis pour viols aggravés, un crime punissable de 20 ans de réclusion criminelle.
Qui sont les huit nouveaux accusés ?
Les huit accusés dont les cas seront étudiés à partir de lundi sont divers. Parmi eux, un chauffeur routier, un ouvrier, un agent d’entretien, un manageur de restaurant, un technicien informatique, un célibataire séropositif et un homme faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Un intérimaire au chômage est également suspecté d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2019, avec la complicité de son ex-mari, au domicile de leur propre fille.
La fille de Gisèle Pelicot absente ?
La fille de Gisèle, Caroline Darian, qui a suivi les audiences pendant plusieurs semaines, est soudainement absente du banc des parties civiles.
Sur Instagram, elle a récemment annoncé qu’elle avait décidé de se retirer pour se reposer. Elle a également évoqué son père, qu’elle ne qualifie plus que de « géniteur », comme l’un des plus grands prédateurs sexuels et manipulateurs des dernières décennies.