Prix 2016 de l’humour politique : les cinq nouvelles “petites phrases” présélectionnées
Mardi, le jury du Prix "Press Club, Humour et Politique" a présélectionné cinq nouvelles "petites phrases" dont l'une d'entre elles pourrait voir son auteur remporter le Grand Prix 2016 de l'humour politique.
En 2015, le leader des Républicains et ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy remportait le Grand Prix “Press Club, Humour et Politique” pour avoir tenu les propos suivants sur l’actuel président du MoDem : “Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui”.
Et si l’on ignore encore le nom du lauréat du prix 2016 de l’humour politique, le jury de cette distinction, présidée par l’ancien responsable de l’AFP Jean Miot, a présélectionné mardi cinq nouvelles “petites phrases” dont l’une d’entre elles pourrait voir son auteur succéder à Nicolas Sarkozy.
Cambadélis et Attali sélectionnés pour le prix 2016 de l’humour politique
Nos confrères du Parisien précisent que les déclarations à tendance humoristique des politiques avaient été collectées depuis juillet dernier. On remarque cependant que les sorties retenues ont pratiquement toutes été prononcées en début d’année. À commencer par celle attribuée à Jacques Attali. Le 31 décembre dernier, l’ancien conseiller de François Mitterrand avait ainsi déclaré sur RMC : “Je voudrais réussir à ne pas être candidat”.
Le 18 janvier 2016, le président nationaliste de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni avait quant à lui affirmé au micro de France Info que “la France est un pays ami de la Corse”. Le 15 février, c’est le secrétaire national du Parti socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis qui se sera illustré dans les colonnes du Figaro avec ces mots : “À droite, ce n’est plus une primaire, c’est une équipe de foot”.
Une troisième présélection pour “fin mai”
Quelques jours plus tard, le 19, le président du groupe PS à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux faisait pour sa part entendre sur RMC que “le 49-3 est un outil qui peut favoriser la discussion”. Enfin, le 20 février dernier, le député Les Républicains (LR) et candidat à la primaire à droite Bruno Le Maire avouait au Point : “Mon intelligence est un obstacle”.
Notons également la nouvelle “hollanderie” retenue par le jury et que l’exécutif avait émise sur TF1 et France 2 le 11 février : “Entre ceux qui ne veulent rien faire et ceux qui veulent tout défaire, nous, nous allons bien faire”. Une troisième présélection de “petites phrases” devrait avoir lieu “fin mai”.