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Prise en charge tardivement, une patiente décède : le CHU de Bordeaux condamné

Santé > Hôpital
Par Lionel Durel,  publié le 26 juin 2022 à 17h00.

Quatre ans après les faits, l’hôpital girondin a été condamné à indemniser la famille d’une patiente de 48 ans.

Le 10 mars 2018, une patiente âgée de 48 ans décédait au CHU de Bordeaux après avoir attendu plus de dix heures avant d’être transférée en réanimation. Prise en charge avec trop de retard, la femme succombera. En février de la même année, la victime atteinte d’un syndrome inflammatoire rare (la maladie de Still) avait été admise au CHU suite à un malaise en avion. L’hôpital lui avait détecté une pneumopathie droite et prescrit un traitement antibiotique.

Atteinte d’un syndrome inflammatoire rare

Deux jours avant sa disparition, elle était admise au CHU Haut-Lévêque où elle était suivie, avec la présence de fièvre et avec une tension assez basse. Son état s’aggravera 2h30 plus tard. Malgré un appel au Samu, l’équipe médicale d’urgence n’arrivera qu’à 20h30 pour la transférer en réanimation où elle décédera 2 jours plus tard.

La gravité de son état sous-estimé

Lors de son jugement, le tribunal a précisé : “Le retard de prise en charge en service de réanimation qui a résulté de la sous-estimation de la gravité de l’état de santé de Mme B (…) révèle un défaut dans l’organisation et le fonctionnement du service public hospitalier, de nature à engager la responsabilité du CHU de Bordeaux. La sous-estimation de la gravité de l’état de santé de la patiente, lui a causé une perte de chance de survie de l’ordre de 50%“.

Difficultés de ressources humaines

Fin mai, les cadres de santé du CHU de Bordeaux ont monté un collectif pour réfléchir et agir ensemble, face à la situation critique que traverse l’hôpital public bordelais. Début juin, le directeur général du CHU de Bordeaux faisait le constat que les difficultés de ressources humaines sont à l’origine des tensions hospitalières et fermetures de lits. Des soignants du CHU ont lancé un appel de détresse à la Première ministre et à la nouvelle ministre de la Santé en ces mots : 200 postes vacants, 600 lits fermés, 12% d’absentéisme…Le contexte catastrophique, ont prévenu les soignants.

Le Récap
  • Atteinte d’un syndrome inflammatoire rare
  • La gravité de son état sous-estimé
  • Difficultés de ressources humaines
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