Prince saoudien braqué à Paris : 6 suspects mis en examen

En août dernier à Paris, la voiture du convoi d'un prince saoudien avait été braquée. 6 suspects ont depuis été mis en examen et écroués.

Le 18 août 2014 à Paris, aux alentours de 21h00, la voiture du convoi d’un prince saoudien avait été attaquée par un commando constitué de “cinq à huit braqueurs”. En ce temps, on avait appris via des sources proches de l’affaire que ces individus, “manifestement bien informés”, avaient dérobés 250 000 euros ainsi que des documents diplomatiques.

Des malfaiteurs équipés d’armes de poing et qui se trouvaient à bord de deux BMW, comme nous le rappellent nos confrères de Libération avec AFP. Durant le braquage, ils s’étaient saisis de la voiture (une Mercedes) occupée par trois personnes, un véhicule qui se trouvait être celui de l’intendance du prince Abdel Aziz Ben Fahd, le cadet des fils de l’ex-roi Fahd d’Arabie saoudite.

Paris : six individus suspectés d’avoir dérobé 250 000 euros à un prince saoudien

La Mercedes et l’une des BMW seront retrouvées calcinées dans un village de Seine-et-Marne. L’attaque n’aura cependant fait aucun blessé. Les interpellations ayant suivi ont été conduites par les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, de même que ceux du groupement d’intervention régional (GIR) de Paris et de l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco).

Certains s’étaient connus en prison

Une douzaine de personnes avaient été interpellées lundi, mais seuls quelques-uns ont été déférés devant le juge d’instruction. Au total, six suspects ont été mis en examen pour “vol avec arme en bande organisée” et “association de malfaiteurs et ont été placés en détention par un magistrat spécialisé”. Ils ont ensuite été placés en détention provisoire. Ces hommes sont âgés de 27 à 51 ans et originaires de la région parisienne et du milieu gitan. Les suspects étaient déjà connus des services de police pour des faits de violence et de trafic de drogue et plusieurs d’entre eux s’étaient rencontrés en prison.