Primaire socialiste : Hollande “ne peut pas faire autrement” que de se présenter selon Cambadélis
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, la candidature de François Hollande à la primaire de la gauche est impérative sous peine d'une "explosion" du PS.
À l’heure actuelle, la candidature de François Hollande à sa propre succession n’est pas encore assurée, de même que la participation de l’exécutif à la primaire socialiste. Une double incertitude que ne semble pas partager Jean-Christophe Cambadélis.
Auprès de son nos confrères du JDD, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a ainsi confié ne pas voir d’autre scénario que celui d’un François Hollande présent à la primaire de début 2017 : “Il ne peut pas faire autrement. C’est sa responsabilité devant l’Histoire. On n’engage pas un pays en guerre contre le terrorisme pour finalement dire le jour de l’élection : ‘Excusez-moi, j’ai piscine'”.
Cambadélis : “le PS explose” si pas de Hollande à la primaire
Et Jean-Christophe Cambadélis de pressentir le pire pour son parti en cas d’absence de François hollande à la primaire socialiste : “Si Hollande n’y va pas, le PS explose. On ne va pas laisser Jean-Luc Mélenchon en tête de la gauche !” On rappellera qu’en avril dernier, le premier secrétaire du PS avait désigné l’actuel chef de l’État comme “le seul capable de rassembler un tant soit peu la gauche” dans l’optique de la présidentielle.
Un système de parrainages identique
C’est en ce dimanche après-midi que le conseil national du parti se rassemble pour déterminer les règles définitives de la primaire. On apprend d’ailleurs que le système de parrainages du scrutin de l’an prochain sera le même que celui de 2011. Quant au budget de campagne mis en place pour ce scrutin, le PS a consenti à monter jusqu’à 50.000 euros après en avoir initialement proposé 30.000.
Et à un Arnaud Montebourg qui appelait à un budget de 100.000 euros, le premier secrétaire du PS se veut relativement moqueur : “150.000 € [NDLR : le total des budgets additionnés de Montebourg, Hamon et Lienemann] pour taper sur François Hollande , ça fait une somme. Il y a des limites au masochisme.”