Primaire de la gauche : Cambadélis s’attend à des votants moins nombreux qu’en 2011
Après avoir annoncé la proposition d'une primaire de la gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a déclaré samedi qu'il est vraisemblable, à ses yeux, que le scrutin réunisse moins de votants qu'en 2011.
À la manière de la droite qui organisera sa primaire en fin d’année, le camp d’en face devrait lui répondre quelque temps plus tard avec une primaire de la gauche prévue pour janvier prochain. Si toutefois la proposition, émise par le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis, trouve un écho au sein de la gauche.
Selon le premier secrétaire du PS, le format de l’élection se rapprocherait de celui de la “primaire citoyenne” de 2011. Sa tenue pourrait intervenir “les deux derniers week-ends de janvier 2017, si la primaire de toute la gauche était impossible en décembre”.
Cambadélis : “obligés de faire une primaire dans l’urgence”
Samedi, à l’occasion d’une conférence de presse, M. Cambadélis a précisé qu’il ne faudra vraisemblablement pas s’attendre à une affluence aussi importante qu’en 2011 : “Pendant six mois, nous avons été baladés [par d’autres partis de gauche], nous sommes obligés de faire une primaire dans l’urgence, pas de notre fait, mais nous ferons tout pour qu’elle soit représentative et qu’elle permette de clarifier et de désigner notre candidat à l’élection présidentielle. Mais je l’avoue, dès maintenant, il n’y aura pas autant de votants que la dernière fois, je ne vois pas comment on pourrait l’obtenir”.
Une primaire de la gauche “plus large qu’en 2011”
Malgré tout, toujours d’après le premier secrétaire, le scrutin est appelé à couvrir un plus large spectre de partis : “C’est une primaire qui sera plus large que celle de 2011, qui était ouverte simplement au Parti radical. Là, il y aura les écologistes […] l’UDE, Génération écologie, ainsi de suite, mais la participation, je ne peux pas la garantir. Elle dépendra d’ailleurs de la dynamique de la primaire elle-même. Mais je crois que cette primaire va intéresser”.
Il se dit au passage parmi l’entourage de François Hollande que ce dernier pourrait prendre part à cette primaire. C’est au mois de décembre que le président de la République annoncera s’il se porte, oui ou non, candidat à sa propre succession.