Primaire de la droite et du centre : Le Maire veut un retour à l’emploi à “1.000 € par mois”
Dimanche, le candidat à la primaire de la droite et du centre Bruno Le Maire a fustigé les mandats de plusieurs de ses rivaux au scrutin, et d'avoir également délivré son sentiment sur l'actuelle présence de Jean-Marc Morandini sur l'antenne d'ITELE.
Si le premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre ne l’a pas forcément placé sous un jour favorable, le candidat Bruno Le Maire est présenté par les sondages comme l’une des trois plus fortes personnalités du scrutin. En ce dimanche, le député de l’Eure était l’invité de Questions politiques sur France Inter, Le Monde et franceinfo.
On l’a entre autres entendu fustiger les mandats de plusieurs autres candidats à la primaire, en l’occurrence Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon : “À eux trois, ils ont quasiment un siècle de mandats avec eux”. Et pour toujours plus se positionner à l’écart de ses rivaux, notamment sur le plan de l’emploi, Bruno Le Maire a signifié qu’il ne fallait pas compter sur lui pour maintenir les bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active) éloignés du marché du travail.
Le Maire évoque les mandats de ses rivaux à la primaire
Et d’avoir ainsi déclaré que lui élu, “vous pourrez cumuler une rémunération en-dessous du Smic [NDLR : salaire minimum de croissance] avec votre aide sociale. Au bout du compte vous toucherez pas 5 euros de l’heure, vous toucherez 1.000 euros par mois. “ Une mesure qui, si elle était appliquée, serait valable pour une durée d’un an à compter du premier mois de cumul observé.
Morandini sur iTELE : “quelque chose qui ne me plaît pas”
En grève depuis une semaine pour protester contre le maintien à l’antenne de Jean-Marc Morandini, sous contrôle judiciaire dans une affaire de castings douteux, les journalistes d’iTELE ont-il le soutien de Bruno Le Maire ? Interrogé sur le sujet, ce dernier a répondu à demi-mot par l’affirmative :
“J’ai suivi comme tous les Français l’affaire Morandini, c’est une affaire de justice, je n’ai pas à me prononcer sur cette affaire de justice, les juges trancheront, mais c’est quelque chose qui ne me plaît pas. Oui, je le dis très sincèrement, ça ne me plaît pas.”