Présidentielle 2017 : Dupont-Aignan fera “tout” pour être au second tour
Officiellement candidat à la présidentielle de 2017, Nicolas Dupont-Aignan affirme qu'il fera "tout" ce qui est en son pouvoir pour accéder au second tour du scrutin.
À moins d’un an désormais de la présidentielle 2017, si des évènements peuvent quelque peu bouleverser l’ordre en place dans les mois à venir, on peut déjà sortir plusieurs noms fortement pressentis pour animer les débats des deux tours.
Parmi eux ne se trouve pas forcément le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan, actuellement crédité de 5 à 8% d’intentions de vote et qui avait obtenu 1,79% des suffrages lors de la présidentielle de 2012. Dans des confidences accordées à nos confrères du JDD, le député de l’Essonne apparaît toutefois confiant en ses chances de réussite.
Dupont-Aignan se compare à Trump pour la présidentielle
“Quand Donald Trump [NDLR : candidat républicain à la Maison-Blanche] a dit qu’il gagnerait la primaire républicaine, personne ne l’a cru”. Et Nicolas Dupont-Aignan de poursuivre : “Si je dis aujourd’hui que Dupont-Aignan sera au second tour, personne ne va me croire. Mais j’y serai”.
Réalisant possiblement la difficulté d’atteindre cet engagement, le candidat à la présidentielle rectifie ses propos : “Je ferai tout pour y être”. Il ajoute sentir “que ça démarre” et qu’“on est en train de passer d’une TPE à une grosse PME”.
Une autre comparaison avec Macron
Et si ce constat n’apparaissait pas évident, Nicolas Dupont-Aignan déclare faire partie des deux candidats appelés à faire trembler le paysage politique : “Il y a deux candidats qui bouleversent le jeu aujourd’hui, c’est Macron et moi”, considérant au passage l’ex-ministre de l’Économie tel “le petit soldat de la finance”. Le leader d’En Marche ! en prend toutefois pour son grade :
“Ils ont eu Sarkozy, puis Hollande. Maintenant, ils ont pris un type plus sexy pour vendre un produit avarié. Mais au moins, il a le courage d’y aller”. Le candidat estime enfin que “le vote Front national, ce sont des voix perdues. Il faut arriver à faire comprendre que le vote utile, c’est moi”.