Le premier Prix littéraire Charlie Hebdo a été remis à trois jeunes
Jeudi, le premier Prix littéraire Charlie Hebdo a récompensé 3 étudiantes qui devaient composer à partir du thème suivant : "Et si on remplaçait le bac par...".
Ils ont été près de 1.400 à concourir à ce premier Prix littéraire Charlie Hebdo. Eux, ce sont les jeunes gens âgés de 13 à 22 ans qui devaient poste en ligne un texte sur le thème : “Et si on remplaçait le bac par…”. Les 3 lauréates se sont vues remettre leur prix mercredi, à savoir une somme de 1.000 euros chacune ainsi qu’une anthologie estampillée Charlie.
Riss, directeur de la publication de l’hebdomadaire satyrique, a précisé que “Le but était de les pousser à être audacieux, et être à l’écoute de leur sensibilité”.
Riss : “il y a une jeune génération connectée à Charlie”
Après une première sélection de 10 potentiels lauréats par un jury, les internautes étaient appelés à n’en retenir que 3. Riss avait confié à nos confrères du Parisien : “Charlie est un journal qui ose. Nous avons envie de transmettre ce goût, d’aider des jeunes à se décoincer”. Mercredi, lors de la remise des prix, il ne cachait pas son enthousiasme : “Ça nous réconforte aussi de voir des jeunes créatifs et qui savent écrire. Il y a une jeune génération connectée à Charlie”.
Les trois lauréates
Mais comment les 3 jeunes filles ont-elles gagné le droit d’être publiées dans Charlie ? L’une d’elles, Alice Petit (18 ans), dit au sujet de l’humour qu’il “aide à relativiser les problèmes quotidiens, et pas s’enfoncer dans le pessimisme”. Même son de cloche chez Enora Frigout, 15 ans, pour qui l’humour “sert à changer les choses. On rit dans un premier temps, et après on y repense”. Elle a d’ailleurs rédigé un texte plutôt sérieux, voire noir, à propos “des difficultés qu’ont les gens à comprendre ce qu’on exprime”.
Quant à la dernière lauréate, une lycéenne de 17 ans nommée Aurélie Liot, elle a mis en parallèle l’examen du Bac et le voyage d’un migrant entre Libye et Europe. “Vous débuterez par la géographie (…) Ne pas connaître la carte de l’Europe est éliminatoire”, écrit-elle dans son texte.