Prédiabète : Ce fruit tropical savoureux pourrait freiner l’apparition du diabète

Image d'illustration. Gros plan d une tranche de mangueADN
Selon plusieurs études, la consommation régulière d’un fruit tropical juteux pourrait contribuer à retarder ou prévenir le développement du diabète chez les personnes à risque. Ce geste simple s’inscrit dans une démarche naturelle de prévention santé.
Tl;dr
- La mangue améliore la santé des prédiabétiques.
- Manger des fruits entiers compte plus que le taux de sucre.
- Les snacks à faible sucre ne sont pas toujours meilleurs.
L’étonnant atout de la mangue pour les prédiabétiques
Surprenante révélation : un fruit exotique, souvent évité pour son sucre, s’avère bénéfique pour les personnes atteintes de prédiabète. Une étude menée par l’équipe du professeur Raedeh Basiri à l’Université George Mason vient bousculer nos idées reçues sur la gestion du sucre. Contrairement aux réflexes courants, choisir un aliment simplement parce qu’il contient moins de sucre n’est pas forcément le choix le plus sain.
Mieux comprendre la prédiabète
Avant d’aller plus loin, rappelons que la prédiabète, aussi appelée hyperglycémie non diabétique, touche des millions d’adultes. Selon le CDC, près de 97,6 millions d’Américains étaient concernés en 2021. Cette condition se caractérise par une glycémie supérieure à la normale, sans atteindre le seuil du diabète avéré. Les risques ? Un passage vers un diabète de type 2 si rien n’est fait.
Mangue versus snack allégé : l’expérience inédite
Les chercheurs ont confronté deux options alimentaires : d’un côté, la mangue fraiche (32 grammes de sucre), de l’autre une barre granola pauvre en sucre (11 grammes). Pendant six mois, les volontaires – tous prédiabétiques – ont été répartis dans ces deux groupes. Résultat ? À la surprise générale, ceux qui consommaient quotidiennement de la mangue présentaient :
- Une meilleure gestion de leur glycémie.
- Une sensibilité accrue à l’insuline.
- Une diminution de la masse grasse corporelle.
Ces effets positifs illustrent que tout ne se résume pas à la quantité de sucre affichée sur l’emballage.
Pensons au-delà du simple taux de sucre
Derrière cette découverte se cache une notion fondamentale : ce n’est pas seulement le nombre de grammes qui importe, mais aussi comment ce sucre est intégré dans l’aliment. La mangue renferme fibres, vitamines et autres nutriments protecteurs – à l’inverse de nombreux snacks industriels où le « faible en sucre » masque souvent un manque total de valeur nutritionnelle. Comme le souligne avec justesse Raedeh Basiri, il s’agit avant tout d’intégrer des aliments complets dans son régime alimentaire : « La façon dont le sucre est délivré compte autant que sa quantité ».
S’il y a une chose à retenir pour ceux qui veulent prévenir le diabète, c’est bien ceci : privilégier les fruits entiers et diversifiés pourrait s’avérer plus stratégique que traquer inlassablement chaque gramme sur l’étiquette.