Pourquoi dit-on que le fer à cheval porte bonheur ?
Moins portable qu'un trèfle à quatre feuilles, le fer à cheval attirerait cependant la chance en de semblables proportions. Mais comment est née cette croyance ?
Une patte de lapin, un trèfle à quatre feuilles ou plus, voire même un sous-vêtement qui était porté lors d’une série de victoires, on peut prêter à certains accessoires le pouvoir d’attirer la chance. Si cette capacité est toujours remise en question, l’incertitude planant autour de ces objets fait que de nombreuses personnes continuent de se laisser bercer par cet espoir de bonne fortune.
Fer à cheval : l’origine du porte-bonheur remonterait au Xe siècle
Le fer à cheval est également considéré comme un élément à même de porter bonheur. Mais la légende ne partirait apparemment pas d’un fait avéré, mais d’un conte du Xe siècle. Cette histoire, rapporte Mental Floss, raconte la rencontre entre Dunstan, soit le saint patron des forgerons, et le diable en personne.
Dans un conte, un objet ferré brûlant aux sabots du diable
Un jour, Dunstan, en sa qualité de maréchal-ferrant, avait reçu dans un atelier la personnification du mal. Cette dernière lui avait demandé des fers pour équiper ses propres sabots. Si Dunstan ne se voyait pas décliner cette requête, il se sentait cependant le droit de réaliser la tâche à sa manière. Et d’avoir alors cloué des fers à cheval brûlants aux sabots du diable.
Un accessoire qui repousserait les mauvais esprits
Pour faire cesser la douleur, le diable avait supplié le maréchal-ferrant de lui retirer les fers. L’artisan avait accepté à une condition : que son client ne se présente plus jamais dans un endroit où un fer à cheval apparaît à l’entrée. Cet accessoire, plus que de provoquer la chance, serait donc davantage capable de repousser les mauvais esprits.