La Poste : Le suicide d’un cadre reconnu comme accident de travail par la justice
L’homme s’était pendu sur son lieu de travail alors qu’il était en arrêt maladie.
La justice a confirmé son premier verdict. La cour d’appel de Nantes vient en effet de confirmer le verdict donné par le tribunal administratif de Rennes dans l’affaire du suicide d’un cadre de La Poste sur son lieu de travail. Un suicide que les proches de la victime voulaient qualifier en accident de travail.
« Accident de service »
Ce sont nos confrères de Ouest-France qui relaient le verdict rendu hier par la cour administrative d’appel de Nantes. Le suicide de l’employé de La Poste peut donc être qualifié « d’accident de service ».
Rappelons que La Poste avait contesté le jugement du tribunal administratif de Rennes qui avait validé le 4 mai 2016 que ce suicide était bien en lien avec les conditions de travail de la victime.
Une rétrogradation mal-vécue
Pour rappel, le drame s’était déroulé le 11 mars 2012. Ce cadre de 42 ans, marié et père de deux enfants, travaillait dans l’entreprise depuis 1993. Il s’était finalement donné la mort par pendaison dans les locaux de la Poste de Trégunc (Finistère) alors qu’il était en arrêt maladie.
L’homme avait apparemment très mal vécu une rétrogradation, ce dernier ayant été démis de ses fonctions de de directeur d’établissement à Châteaulin pour être place en tant qu’adjoint à celui Concarneau. L’homme avait laissé plusieurs documents évoquant une situation de harcèlement de la part de sa hiérarchie.
Le fait que le suicide ait eu lieu pendant l’arrêt maladie, donc hors du temps de service de l’employé, justifiait selon La Poste que ce suicide ne soit pas classé en temps qu’accident de travail. La confirmation de la cour d’appel permettra donc à la veuve du malheureux de recevoir une indemnisation de la Sécurité sociale.