Pollution de l’air : une enquête judiciaire pour “mise en danger d’autrui” est ouverte contre la RATP
En 2021, l'association de défense de l'environnement 'Respire' déposait plainte en accusant la régie de ne pas informer correctement ses usagers du niveau de pollution dans le métro.
Il y a 2 ans, la RATP était attaquée par l’association Respire et le syndicat SAT-RATP sur la pollution aux particules dans le métro. Depuis, la RATP a renouvelé son plan d’action pour équiper les stations de systèmes de ventilation mais elle a aussi travaillé sur les émissions de particules émises par les systèmes de freinage.
L’air souterrain est en moyenne 3 fois plus chargé en particules fines qu’en surface
En juin 2022, l’Anses (agence nationale de sécurité sanitaire) mettait la pression en exhortant la régie à mieux mesurer la qualité de l’air souterrain puisque cet air est en moyenne 3 fois plus chargé en particules fines qu’en surface et bien au-delà des seuils fixés par l’OMS.
Des mesures de l’air contestées par la RATP
On apprend aujourd’hui qu’une enquête est ouverte contre la RATP pour “mise en danger d’autrui” et “tromperie” après la plainte déposée en mars 2021 par l’association de défense de l’environnement ‘Respire (information de 20 minutes).
La régie compte 624 stations et 12 millions de voyageurs par jour
La RATP qui pratique ses propres mesures de pollution avec contesté les résultats des analyses. La régie compte 624 stations et est l’un des réseaux les plus denses au monde, avec 12 millions de voyageurs par jour. L’an passé, la responsable du développement durable du groupe, Sophie Mazoué assurait que la RATP était ‘très mobilisée’ sur ce sujet de la pollution.