Pollution de l’air et risque d’autisme chez les enfants : une étude établit un lien
Une récente étude révèle un lien potentiel entre la pollution de l'air et une augmentation du risque de développer l'autisme chez les enfants.
Tl;dr
- Exposition à la pollution pourrait contribuer à l’autisme chez les enfants.
- La pollution de l’air peut affecter directement le développement fœtal.
- Réduire l’exposition à la pollution pourrait soutenir la santé générale.
L’autisme et la pollution de l’air : une possible corrélation
Dans l’ensemble des États-Unis, environ un enfant sur trente-six se situe sur le spectre de l’autisme.
Cependant, les scientifiques sont toujours en quête d’explications quant aux raisons pour lesquelles le cerveau de certains enfants se développe différemment des cerveaux dits « neurotypiques ». Des recherches récentes suggèrent une possible influence de l’exposition à certains types de pollution durant des périodes clés du développement in utero et de la petite enfance.
Le rôle de la pollution atmosphérique dans le développement de l’autisme
Une revue scientifique parue dans la revue Brain Medicine a révélé que les polluants atmosphériques courants, tels que les particules fines et les oxydes d’azote, peuvent déclencher une série d’événements biologiques susceptibles de contribuer à l’apparition de troubles du spectre autistique (TSA).
Cette revue a identifié plusieurs voies dans l’organisme où la pollution peut potentiellement avoir un impact sur le fœtus en développement. Parmi ces impacts, on compte des réactions biologiques pouvant avoir un effet toxique sur les cellules, une inflammation du cerveau et du corps, une perturbation des signaux chimiques entre les cellules nerveuses, des modifications de l’ADN et des perturbations de certaines substances chimiques et réactions chimiques dans l’organisme.
Les particules fines et le développement fœtal
La pollution de l’air peut également influencer la fonction des vaisseaux sanguins et le flux sanguin chez les personnes enceintes, ce qui peut ensuite affecter le fœtus en développement.
Les particules fines, en particulier le PM2.5, un mélange de particules dans l’air d’un diamètre de 2,5 micromètres ou moins, et l’oxyde nitrique toxique, peuvent traverser le placenta et affecter le développement du cerveau fœtal.
Que signifient ces recherches pour les futurs parents ?
Il est important de noter que, bien qu’un nombre croissant de recherches associent la pollution de l’air aux TSA, il n’existe pas encore de causes définitives.
La réduction de votre exposition à la pollution pourrait réduire le risque que votre enfant développe l’autisme, mais cela n’est pas garanti. Selon l’endroit où vous vivez, il peut être très difficile de réduire de manière significative votre exposition à la pollution de l’air.
Cela dit, il a été démontré que la réduction de votre exposition à la pollution peut favoriser votre santé de diverses manières, notamment en diminuant les risques de développer des problèmes cardiaques et respiratoires. Pour ce faire, il est recommandé de vérifier quotidiennement l’Indice de Qualité de l’Air (IQA). Si l’IQA est jugé dangereux, il est conseillé de rester à l’intérieur ou de minimiser autant que possible les activités extérieures.
Enfin, n’oublions pas que la qualité de l’air intérieur est également importante. L’utilisation d’un purificateur d’air à la maison peut être une bonne idée. Les filtres à air à haute efficacité pour les particules (HEPA) dans les purificateurs d’air peuvent réduire la concentration de PM2.5.