Plus de six Franciliens sur dix souhaitent quitter l’Ile-de-France
Une étude de 'LinkedIn Actualités' réalisée avec Le Parisien montre que les Franciliens n'écartent pas un départ de leur région. Voici les chiffres.
Les Franciliens ont des envies d’ailleurs…Quitter la région parisienne pour une vie ‘meilleure’, ils sont 64% à le vouloir et 17% des sondés indiquent vouloir partir “dans l’année”.
17% indiquent vouloir partir “dans l’année”
Autre chiffre surprenant : ils sont 29% à vouloir partir d’ici deux à cinq ans et 18% “dans une dizaine d’années. Mais alors pourquoi de telles envies de départ ? Pollution, vie chère, embouteillages, grands espaces (jardin par exemple)…les Franciliens rêvent de calme également. La pandémie aura simplement accéléré le processus. 36% des personnes questionnées souhaitent rester en Ile-de-France.
La pandémie a simplement accéléré le processus
Mais quitter sa région n’est pas simple puisqu’on y laisse ses habitudes, ses amis, parfois sa famille et souvent son emploi. Notez que le télétravail ne constitue qu’un ‘faible déclencheur’ de départ.
Parmi les villes visées par des départs en province, celle de Pau (Pyrénées-Atlantiques) avec 1,27* tient la corde (* ratio entrant-sortant). Elle est suivie par Nice (1,18), puis Bordeaux (1,17), Lorient (1,16), Montpellier (5e avec 1,15), Marseille et Nantes (1,11), Rennes (1,05), Toulouse (1,04) et…Paris (1,03), qui se retrouve 10e.
En déménageant les Franciliens gagnent en surface de logement
Lorsqu’ils s’installent en province, les Franciliens gagnent en surface de logement +18 M2 ; en déménageant, 46% habiteront une maison, 54 un appartement ; leur revenu va baisser (de 2230 € à 2025) mais il restera supérieur à celui de leurs nouveaux voisins qui eux émargent à 1755 €.
Le sondage de LinkedIn Actualités a été réalisé auprès de ses membres, du 13 au 18 octobre. Il a récolté plus de 10.000 votes et plus de 500 commentaires.