Plus de décès : la chaleur ou le froid excessif favorisent les maladies cardiovasculaires

Une douleur au niveau du coeurPixabay
Une étude révèle qu'un décès sur 100 est imputables aux fortes chaleurs ou aux températures très basses.
Cette étude confirme ce que les scientifiques pensaient déjà : Les températures extrêmes (très froides ou très élevées) augmentent fortement les risques cardiovasculaires pour cause le plus souvent d”insuffisance cardiaque’. Cette enquête de grande ampleur a été réalisée sur plus de 32 millions de décès cardiovasculaires dans 27 pays répartis sur les cinq continents entre 1979 et 2009.
Les patients atteints d’arythmie, d’insuffisance cardiaque ou de cardiopathie ischémique sont plus visés
Cette étude publiée dans le magazine ‘Circulation’ montre que les patients atteints d’arythmie, d’insuffisance cardiaque ou de cardiopathie ischémique (une quantité de sang insuffisante transportée jusqu’au muscle cardiaque (myocarde)) ont plus de chance de voir leur santé en danger en cas de climat extrême.
Les journées très froides sont plus mortelles
Les scientifiques ont comparé les décès cardiovasculaires de 1000 sujets lors de journées très chaudes ou de journées très froides. Bilan : il y a eu 2,2 décès supplémentaires lors des journées caniculaires et 9,1 décès lors de journées très froides.
Seulement 20 % des patients survivent 10 ans après le diagnostic
Coauteur de cette étude, le médecin-chercheur, Haitham Khraishah, indique que ‘une mort de maladie cardiovasculaire sur 100 peut être attribuée aux températures extrêmes, et les effets de la température sont encore plus prononcés quand on regarde les morts par arrêt cardiaque. C’est une donnée importante puisqu’une personne sur quatre ayant fait une attaque cardiaque est admise à nouveau à l’hôpital dans les 30 jours suivant sa sortie et que seulement 20 % des patients survivent 10 ans après le diagnostic’.
Inquiétude avec les changements climatiques actuels
Les chercheurs s’inquiètent donc aujourd’hui des changements climatiques qui bouleversent la planète. Ils vont donc orienter leur recherche sur les pistes susceptibles d’atténuer l’impact des températures extrêmes sur les maladies cardiovasculaires.