Plus de 7,7 millions de personnes handicapées en France

Une étude publiée jeudi révèle que plus de 7,7 personnes sont en situation de handicap en France chez les plus de 15 ans, soit 14,1% de cette population.

Jeudi, la Drees (direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques) a publié les résultats d’une étude réactualisant la situation du handicap en France. On apprend notamment que plus de 7,7 millions de personnes de plus de 15 ans sont directement impactées. franceinfo rapporte que le handicap concerne donc sans détour 14,1% de cette population.

Enquête sur le handicap en France : deux approches par les auteurs

De par la “notion complexe” du handicap, ce dernier pouvant ainsi être constamment visible comme non apparent au premier regard, il a été décidé de croiser deux approches distinctes. Les auteur de l’enquête disent ainsi avoir demandé aux personnes sondées, d’un côté, si elles se sentaient “fortement limitées” dans des “activités que les gens font habituellement”. De l’autre, ces volontaires ont eu à se prononcer sur une éventuelle “limitation sévère pour une fonction physique, sensorielle ou cognitive”.

Plus d’un habitant sur 10

Les quelque 7,7 millions de personnes aujourd’hui considérées en situation de handicap ont répondu “oui” à l’une ou l’autre des interrogations posées. 4,8% appartiennent à la tranche des 5-14 ans, et 25,5% à la catégorie des personnes de plus de 60 ans. Plus d’un Français sur 10 est donc handicapé.

9,3 millions d’aidants

L’enquête de la Drees fait également état de 9,3 millions d’aidants dans l’Hexagone, un chiffre qui comprend 500 000 mineurs. Ces personnes disent “apporter une aide régulière” à un proche âgé ou handicapé. 6,4 millions affirment délivrer un “soutien moral”, 5,7 millions une “aide à la vie quotidienne” et 1,3 million une aide financière. Sur ces 9,3 millions d’aidants, 55% sont des femmes. La Drees souligne que “le pourcentage de personnes se déclarant proches aidants augmente avec l’âge jusqu’aux alentours de 60 ans, puis tend à décroître, à l’exception d’un rebond entre 80 et 85 ans qui peut s’expliquer par l’entrée dans la dépendance des conjoints des personnes âgées”.