Piscines fermées : des députés appellent Vert Marine à revenir sur sa décision
Lundi, la société Vert Marine a procédé à la fermeture d'une trentaine de piscines privées. Une décision d'abord dénoncée par la Fédération française de natation, avant que des députés ne montent au créneau mercredi.
Il n’y a visiblement pas eu concertation avec l’ensemble des parties concernées. Lundi, la société Vert Marine a ainsi suscité la polémique en procédant, seule, à la fermeture d’une trentaine de piscines publiques. 20 Minutes rappelle que cette décision avait été motivée par une question énergétique.
Vert Marine ferme des piscines publiques pour le coût de l’énergie
Vert Marine avait lancé un appel « aux instances locales et gouvernementales afin de prendre les décisions nécessaires et inédites pour revenir à des coûts supportables de l’énergie ». La société avait indiqué que sa facture énergétique était passée de « 15 à 100 millions d’euros », soit « la totalité du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ».
La FFN pour une réouverture « immédiate » des bassins
Mardi, la Fédération française de natation (FNN) avait appelé à une réouverture « immédiate » de ces quelque 30 piscines sur les 90 gérées par Vert Marine. Dans un communiqué, la FFN avait ainsi évoque le non-sens de ces fermetures : « Pourrait-on accepter d’un maire qu’il ferme une école pour des motifs économiques ? » Il avait aussi été ajouté que « ces fermetures ont des conséquences directes pour l’ensemble des enfants et adultes qui ne pourront pas apprendre à nager ».
Des représentants convoqués « en urgence »
Mercredi, cela a été au tour des députés de la majorité présidentielle de mettre la pression sur Vert Marine, dont des représentants ont été convoqués « en urgence » sur l’initiative de la députée de la 3e circonscription de l’Ain Olga Givernet. Ces députés avancent que « cette décision unilatérale [de Vert Marine] met les collectivités locales dos au mur », en soulignant que le prestataire a pour « obligation de respecter les conditions contractuelles » qui les engagent et d’assurer son « devoir de continuité du service public ». Une visioconférence était prévue pour avoir lieu de 12h15 à 13h15.