Philippines : elle est née avec deux bras et deux mains supplémentaires
Aux Philippines, une adolescente de 14 ans va subir une intervention chirurgicale pour se faire retirer les deux bras et les deux mains supplémentaires avec lesquels elle est née. Un "jumeau parasite" s'est en fait développé sur son corps dès sa naissance.
Veronica n’est pas une jeune fille comme les autres à plus d’un titre. Le plus visible, ce sont les deux bras et les deux mains supplémentaires que cette habitante des Philippines possède sur son corps.
Ces membres qui n’avaient pas lieu d’être appartiennent en fait à un « jumeau parasite » qui ne s’est pas développé correctement dans le ventre de la mère. Ce second jumeau a grandi avec Veronica (phénomène d' »ischiopagus ») qui, loin de le négliger, le lave et va même jusqu’à couper ses ongles.
Des habitants se cotisent pour permettre à une ado de se faire retirer des membres en trop
Mais ces bras sur son ventre et sa poitrine empêchent cette adolescente de 14 ans de vivre une vie relativement normale. C’est pourquoi il est prévu qu’elle s’envole prochainement pour la Thaïlande afin d’y subir une intervention chirurgicale. Des habitants se sont ainsi cotisés pour permettre à Veronica de se payer cette opération, rapporte le Daily Mail Online.
Please RETWEET.
Para sa mga nais tumulong kay Veronica, maaaring magdeposito sa bank account ng kanyang ina:
LANDBANK ACCOUNT NUMBER: 0326-3915-81
LANDBANK ACCOUNT NAME: Flora D. Cominguez
BRANCH: Iligan City, Lanao Del Norte#KMJS pic.twitter.com/dERfbf2abl— KapusoMoJessicaSoho (@KM_Jessica_Soho) July 22, 2018
« Quand j’étais petite, je pensais que c’est juste un pied »
Veronica raconte que lorsqu’elle était plus jeune, elle pensait que ces excroissances n’étaient rien d’autre qu’un « pied », avant de se rendre compte que ce membre grandissait. Aujourd’hui, ces membres sont lourds à porter, au propre comme au figuré, et limitent sa liberté de mouvements.
En outre, elle se retrouve souvent avec ses vêtements mouillés car ces excroissances fuient, avec parfois du sang qui s’en échappe. Sa mère Flora évoque une odeur s’apparentant à l’excrétion humaine. Le docteur Beda Espineda, chirurgien pédiatrique du Centre Médical Philippin des Enfants, se veut en tout cas rassurant quant aux chances de réussite de l’opération : « La plupart de ces cas peuvent être retirés car, en général, les parties du corps impliquées ne sont pas vitales. La majorité d’entre elles ne sont attachées qu’à la peau ou aux os. Pour les chirurgiens, il est facile de les enlever. »