Perpignan : une jeune femme et son fils de 2 ans retrouvés ligotés et bâillonnés
Dimanche soir à Perpignan, une femme d'une vingtaine d'années et son fils de 2 ans ont été retrouvés ligotés et bâillonnés. Tous deux auraient été pris en otage par des individus qui souhaitaient visiblement qu'on leur remette 10 000 euros et une montre.
Il était aux alentours de 22h00, dimanche, quand les services de police de la brigade anti-criminalité (BAC) du commissariat de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont reçu l’appel d’un homme disant qu’une amie était en danger à son domicile. Cet interlocuteur, manifestement affolé comme le rapporte RTL.fr, venait ainsi de recevoir sur son téléphone des photographies d’une femme et de ses enfants retenus captifs. La police s’est alors rendue sur les lieux, de même que les sapeurs-pompiers.
Une mère, son fils de 2 ans et son nourrisson de 5 mois retrouvés en vie
Sur place ont été retrouvés la mère de famille et ses enfants, mais pas leurs ravisseurs. La femme, d’une vingtaine d’années, avait un sac sur la tête, les pieds et poings liés et la bouche obstruée. Pareil traitement avait été réservé à son fils de 2 ans, à l’exception du sac. L’autre enfant de la jeune femme, un nourrisson de 5 mois, était lui aussi présent, sans toutefois présenter de sévices visibles. Les secours ont pris en charge les victimes et il apparaît encore trop tôt pour certifier les violences infligées.
Les kidnappeurs voulaient 10 000 euros et une montre
Les services de la police judiciaire de Perpignan ont été chargés de l’enquête. Selon les premiers éléments recueillis, deux hommes cagoulés auraient abordé la mère de famille dans la rue, avant de la contraindre à rejoindre son appartement où son petit garçon et elle ont été bâillonnés. Des clichés ont été pris et envoyés à une connaissance de la famille. Les kidnappeurs souhaitaient visiblement qu’on leur remette “10 balles [10 000 euros] et la montre”, et dans le message joint aux photos, il était indiqué que si cette requête n’était pas exécutée, les otages allient recevoir “une balle”. Le destinataire des clichés a alors choisi de se tourner sans attendre vers le commissariat. On nous précise que le compagnon de la jeune femme, absent, venait d’être emprisonné pour détention d’armes.