“La Passion du Christ” de Gibson, “un film de propagande” selon Pitt
Intéressé pour réaliser un biopic sur Ponce Pilate, Brad Pitt a déclaré vouloir tourner un film assez éloigné de "La Passion du Christ" de Mel Gibson, qu'il voit ainsi tel "un film de propagande" scientologue.
Douze ans après sa sortie, La Passion du Christ fait encore parler de lui. En juin dernier, le scénariste Randall Wallace avait ainsi confirmé être actuellement sur l’écriture d’une suite avec Mel Gibson. Une nouvelle dont on peut s’imaginer qu’elle n’a pas grandement enthousiasmée Brad Pitt.
Auprès du New York Times Style Magazine, l’acteur de 52 ans a ainsi livré son sentiment sur la réalisation de son collègue alors qu’il exprimait son désir de tourner un film sur Ponce Pilate. Ce dernier est un personnage romain principalement connu pour avoir ordonné l’exécution et la crucifiement de Jésus.
Pitt : un film sur Pilate éloigné de “La Passion du Christ”
Et Brad Pitt d’avoir déclaré que son biopic “ne sera pas pour le public de ‘la Passion du Christ'”. Quand son interlocuteur lui indique que ce film l’a fait sortir de l’église, l’acteur répond, amusé, qu’il avait “l’impression de regarder un film de propagande de L. Ron Hubbard”.
L. Ron Hubbard est un écrivain américain possiblement moins réputé par ses écrits que pour avoir été le père fondateur de la scientologie. Si, lors de la mise en cause de l’organisation, il n’aura pas été poursuivi aux États-Unis en raison de son retrait de la direction, L. Ron Hubbard a toutefois été condamné en France par contumace à quatre ans de prison ferme.
Gibson traite “extrêmement bien” la violence
Il est à préciser que durant l’entretien, Brad Pitt n’est pas apparu totalement opposé à la carrière de Meb Gibson derrière la caméra. Il a par exemple signifié qu’à son sens, celui-ci manie “extrêmement bien” la violence dans ses films, et de citer Apocalypto (sorti en 2006) comme un “film génial” à ses yeux.
La Passion du Christ aura rapporté 611 millions de dollars au box-office mondial, soit le plus grand succès de Mel Gibson au cinéma en tant que réalisateur, assez loin devant Braveheart et ses 210 millions de recettes.