Pas de plage éphémère : afin de réparer les dégâts commis par les émeutiers, la ville du Blanc-Mesnil (93) annule le Beach Mesnil
Président de la majorité municipale du Blanc-Mesnil, sénateur de Seine-Saint-Denis et ancien maire de la ville, Thierry Meignen, veut envoyer un message fort
On est obligé de faire cela si on ne veut pas augmenter les impôts
Cela ressemble à une punition. Afin de réparer les dégâts commis par les émeutiers, la ville du Blanc-Mesnil (93) a décidé d’annuler le ‘Beach Mesnil’, une plage éphémère qui accueille d’ordinaire les familles de la ville n’ayant pas les moyens de s’offrir quelques jours de vacances mais également le feu d’artifice du 13 juillet. Face aux dégâts, le choix était limité car ces dégradations il faut bien les payer à un moment ou à un autre…
Le “Beach Mesnil” une plage et une piscine éphémère
Sur les affiches de la ville, on peut lire le texte suivant : “Les économies réalisées par l’annulation du “Beach Mesnil” permettront de réparer les dégâts commis par les émeutiers“…
Face à une attaque cinglante, il faut une réponse cinglante (un ancien maire de la ville du Blanc-Mesnil
Sur RMC et RMC Story, Thierry Meignen a confié dans “Apolline Matin” : “Cette décision ce n’est pas une punition, le but est d’envoyer un message clair. J’ai passé quatre nuits derrière les caméras de vidéosurveillance, j’ai vu les gamins de notre ville, des gamins qu’on voit tous les jours. On sait d’où ils viennent. Face à une attaque cinglante, il faut une réponse cinglante. On est obligé de faire cela si on ne veut pas augmenter les impôts“.
Qu’au moins ils ne brûlent pas les équipements qu’on a financés pour eux !
“Les habitants qui paient l’impôt disent qu’il y en a assez. Cette politique sociale nous coûte cher mais elle est nécessaire. Mais à un moment donné, stop. Ils pourraient dire merci, ils ne le font pas, qu’au moins ils ne brûlent pas les équipements qu’on a financés pour eux“, regrette Thierry Meignen.