Pas-de-Calais : deux détenus qui ne se voyaient pas meurent la même nuit
Dans la nuit de vendredi à samedi derniers, deux détenus sont décédés au centre pénitentiaire de Longuenesse. Morts "a priori" de causes naturelles, ils ne se côtoyaient pas.
C’est en fin de semaine dernière, dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 septembre, que deux détenus du centre pénitentiaire de Longuenesse (Pas-de-Calais) ont perdu la vie. Dans des propos rapportés par Actu Orange, le parquet de Saint-Omer indique que ces hommes ne se sont pas donné la mort et qu’ils sont décédés “a priori de mort naturelle”.
Deux détenus meurent à Longuenesse : deux enquêtes ouvertes
Les deux détenus, nés en 1979 et 1982, n’avaient pas de lien particulier et ne se côtoyaient pas. Samedi, le parquet a indiqué que deux enquêtes ont depuis été ouvertes pour déterminer les causes exactes de ces morts. Des autopsies sont prévues pour cette semaine. “On attend le résultat des analyses toxicologiques. Ce sont des personnes jeunes, qui n’avaient pas de maladies particulières”, ajoute le parquet qui parle du caractère “assez exceptionnel” de ces deux morts en une nuit.
L’un d’eux avait été examiné à son arrivée
De même source, on apprend que l’un des détenus se trouvait dans le bâtiment de la “structure d’accompagnement vers la sortie”. Le délégué syndical UFAP-UNSA Yannick Lefebvre explique que le premier détenu était arrivé au centre pénitentiaire vendredi à 17h00. Un médecin l’avait alors examiné, avant que le détenu ne fasse “un malaise dans la nuit”. Son co-détenu a alerté les surveillants, qui ont réalisé les gestes de premiers secours, sans succès.
L’autre victime retrouvée morte dans son lit
Concernant le second détenu qui résidait près de la sortie, il a été découvert sans vie dans son lit “ce [samedi] matin à la prise de service”. “C’est difficile pour les collègues, c’est rare d’avoir deux décès en une nuit”, témoigne le délégué syndical.
- Stupéfiants : proposés par plusieurs associations, le ministre Gérald Darmanin veut le retrait du permis et la création d’un ‘Homicide routier’
- Alcool, conduite sous stupéfiants, les peines sont trop clémentes mais cela évolue
- L’acteur Samy Naceri sur ses passages en prison : “C’est dur, c’est difficile”