Pas-de-Calais : 6 mois avec sursis pour avoir frappé ses parents qui étaient entrés dans sa chambre
Un homme d'une trentaine d'années a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir, en mai dernier à Duisans, frappé ses parents qui étaient entrés dans sa chambre pour s'enquérir de son état.
Les faits, qui ont récemment été jugés, remontent au mardi 5 mai dernier et s’étaient produits à Duisans, dans le Pas-de-Calais. Cela faisait depuis plusieurs heures qu’un homme d’une trentaine d’années s’était retranché dans sa chambre. Il était alors alcoolisé et en possession d’un couteau. Ses parents sont alors entrés dans sa chambre pour savoir comment il allait : “Quand ils sont venus vers moi, j’ai eu un instant désinhibant. Je les ai trouvés intrusifs, ils violaient mon intimité, je leur ai mis un coup chacun”, a reconnu le trentenaire à la barre, cité par La Voix du Nord.
8 jours d’ITT pour chacun des deux parents frappés par leur fils
Le père a été blessé à l’arcade après avoir reçu un coup de poing, et la mère touchée au niveau de la pommette. Huit jours d’ITT ont par la suite été prescrits à chacune des victimes. Juste après les faits, les gendarmes sont été alertés. Et si le trentenaire avait toujours son couteau de sorti, il dément avoir menacé les militaires avec. “Je le retournais contre moi, je voulais juste fermer la porte”. Après avoir tenté de fuir en passant par la fenêtre, il a rapidement été rattrapé et appréhendé par les autorités.
“J’ai honte d’avoir agi ainsi”
Le prévenu a expliqué qu’il n’arrivait pas à “accepter la relation” avec ses parents, qu’il regrette toutefois d’avoir frappés. “Oui, j’ai honte d’avoir agi ainsi, je regrette cet écart de conduite. Il y a quelque chose qu’il faut que je refoule par rapport à mes parents, il faut que j’évacue différents éléments du passé”. Son avocate parle d’efforts qui commencent à porter leurs fruits : “Mon client est dans une phase où il est totalement perdu. Mais il s’est apaisé”. Les parents agressés ont quant à eux pardonné à leur fils. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur et ainsi condamné l’accusé à six mois de prison avec sursis. Une peine assortie d’une obligation de soins, de travail et d’entrer de nouveau en contact avec les victimes.