Paris : un policier hors service agressé dans le métro
Jeudi soir dans le métro parisien, un policier hors service a été agressé par un individu qui l'aurait longuement fixé. La victime a été conduite à l'hôpital et une plainte déposée.
Les faits se sont produits le jeudi 8 décembre dernier dans le métro parisien. Il était aux alentours de 23h00 quand un policier a quitté son service et pris la direction de son domicile. Un trajet retour qui lui demandait de passer par la station Porte-de-Clichy. Une fois installé dans la rame, rapporte Actu17, l’agent a remarqué qu’un passager commençait à le fixer. D’après une source proche du dossier, c’est plus précisément un sac à dos à terre, affichant un bleuet et des écussons de la France, qui aurait retenu l’attention de l’individu.
Une altercation après un regard suspicieux dans le métro parisien
« Le policier a fini par demander à cet homme pourquoi il le fixait à ce point », indique la source. « Le ton est ensuite monté ». L’individu se serait mis à insulter l’agent et à se rapprocher de lui. Le policier hors service aurait repoussé l’assaillant, qui serait parvenu à asséner trois coups à l’autre homme en dépit de l’intervention de passagers pour les séparer.
Frappé avant et après être tombé au sol
Touché au visage, l’agent serait tombé au sol. L’agresseur aurait continué à le frapper, et la victime de s’être protégée au niveau du visage. L’individu, mesurant environ 1,80 m, serait ensuite descendu à la station Saint-Lazare, et il n’aurait pas encore été rattrapé par les autorités. La victime, qui n’aurait jamais décliné sa qualité durant les faits, a d’abord bénéficié d’une prise en charge par des agents de la RATP. Ce sont ensuite des pompiers qui l’ont conduite à l’hôpital Lariboisière (Xe).
Un nez qui pourrait avoir été cassé
L’agent s’est fait poser trois points de suture sur son nez, possiblement cassé, et une lèvre présentait une plaie. On ignore encore la durée de son incapacité totale de travail (ITT). L’enquête ayant été ouverte pour « violences aggravées » a été remise entre les mains de la sûreté régionale des transports (SRT).