Paris : un homme abattu, il s’était montré “menaçant” envers la police

Illustration. La police judiciaire. Pixabay.com
Dimanche soir dans le XIe arrondissement de Paris, un homme a été abattu après s'être montré "menaçant" envers des policiers. Deux enquêtes ont depuis été ouvertes.
L’information a été confirmée par le parquet et des sources policières. Le dimanche 22 janvier dernier au soir, dans le XIe arrondissement de Paris, un homme a été abattu après s’être montré “menaçant” envers les forces de l’ordre. La Dépêche du Midi rapporte que les faits se sont produits “peu après 20h00 près de la place de la République.”
Abattu à Paris, il aurait d’abord menacé d’une arme un chien
Les premiers éléments en possession des autorités semblent indiquer que dans un premier temps, l’individu aurait menacé d’une arme de poing un chien. Deux policiers en patrouille se seraient alors retournés vers l’homme, qui aurait levé son arme en leur direction. C’est là que les fonctionnaires auraient ouvert le feu. Toujours selon ces premières données, l’individu “ne semble pas avoir proféré de paroles en particulier à l’endroit des policiers mais était effectivement menaçant”.
Un massage cardiaque prodigué par un civil
Une femme d’une vingtaine d’années, qui se trouvait à plusieurs dizaines de mètres de la scène, a raconté à des journalistes ce qu’elle a vécu : “J’étais en terrasse avec une amie, on a entendu trois coups de feu et quand on a tourné la tête, on a vu un homme à terre”. “Il n’y a pas eu de cris”, a-t-elle ajouté en reconnaissant ne pas avoir vu si l’homme “était armé”. “Deux policiers en tenue se sont approchés. Un homme en civil a enlevé son pull et a commencé un massage cardiaque. Puis une voiture banalisée, et les pompiers sont arrivés”, a-t-elle poursuivi.
Deux enquêtes ouvertes
La première enquête ouverte, remise entre les mains du deuxième district de la police judiciaire parisienne, devra résoudre une “tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique”. La seconde, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, ou “police des polices”), concerna quant à elles des “violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner”.