Paris : prison ferme pour avoir battu son chiot à mort à cause d’une vapoteuse
L'homme de 22 ans, fils de haut-fonctionnaire avait battu son chiot à mort car il avait mordillé sa cigarette électronique.
Un chiot battu à mort pour une batterie de cigarette électronique… En mai dernier, nous évoquions comment un homme habitant le XVe arrondissement avait battu à mort son petit Beagle de 8 mois. Grâce à plusieurs témoignages, l’homme de 22 ans, fils d’un haut fonctionnaire, avait pu être interpellé. La décision de justice a été rendue ce mardi 21 septembre, le prévenu a écopé de quatre mois de prison ferme.
Tué pour une batterie de cigarette électronique
Les faits remontent donc au 6 mai dernier. À l’époque, plusieurs habitants du quartier Boucicaut (XVe arrondissement) appellent la police, car ils entendent un chien hurler. L’animal est visiblement battu par son propriétaire. La police était rapidement intervenue et avait retrouvé le chiot agonisant, accroché au grillage du parking de la copropriété. Son propriétaire s’était enfui, mais avait rapidement été identifié et interpellé.
Le chien n’avait pas survécu à ses nombreuses blessures et à l’époque, son propriétaire avait indiqué l’avoir battu à mort, car le chiot de 8 mois avait mordillé la batterie de sa vapoteuse. Un chiot qu’il avait acheté quelques semaines plus tôt sur un site de petites annonces.
4 mois de prison ferme
Le prévenu avait alors été poursuivi pour « actes de cruauté et sévices graves envers un animal de compagnie ayant entraîné la mort » et pour « outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique », il avait insulté une policière lors de sa garde à vue.
Son jugement a eu lieu le 6 juillet dernier au tribunal judiciaire de Paris et avait été mis en délibéré. Le prévenu n’avait pas assisté à l’audience, car il a préféré se faire représenter par son avocat. Le jugement a été mis en délibéré ce 21 septembre. Alors qu’il risquait deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende selon l’article 521-1 du Code pénal, il a finalement été condamné à quatre mois de prison ferme selon les informations du Parisien.