Paris : un couple écroué pour avoir contraint des Chinoises à se prostituer dans des salons de massage
Il y a deux semaines, un couple a été interpellé et écroué pour avoir contraint des Chinoises à se prostituer dans des salons de massage parisiens. Des victimes qui devaient également se livrer à pareils actes dans des appartements de plusieurs communes.
Ce coup de filet remonte à il y a deux semaines. Les enquêteurs de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) de la police judiciaire de Paris ont interpellé un couple d’une quarantaine d’années. Damir B., ressortissant croate et Shuhong W., de nationalité chinoise, sont ainsi suspectés d’avoir contraint une douzaine de femmes d’origine chinoise à se prostituer dans deux salons de massage de la capitale.
Nos confrères du Point ajoutent que ces victimes devaient également se livrer à pareils actes dans des appartements du XVIe arrondissement parisien, et aussi à Corbeil, Melun et Versailles. Outre le couple, trois autres personnes aux implications non précisées ont elles aussi été interpellées, puis mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.
Prostitution dans des salons de massage parisiens : cinq personnes interpellées
Un source proche du dossier indique que l’« un des salons de massage est situé boulevard de Charonne dans le XIe arrondissement. Un restaurant lié aux affaires de ce couple devrait aussi faire l’objet d’une saisie au titre des avoirs criminels. » Un peu moins de 10.000 euros ont été saisis lors des perquisitions et des transferts d’argent retracés vers la Croatie.
Les investigations avaient débuté au mois de septembre dernier, et il est ajouté que lors de son interpellation, Damir B. faisait l’objet de deux mandats d’arrêt émis par les autorités croates. Sa compagne avait quant à elle déjà fait l’objet d’une enquête pour de semblables faits en 2014. Tous deux ont été écroués jeudi dernier.
10 personnes jugées en 2015 dans une affaire semblable
Ce n’est pas la première fois qu’un réseau de prostitution opèrerait dans des salons de massage puisqu’en novembre 2015, dix personnes dont un policier avaient été jugées dans ce même cadre. La responsable de ce réseau était une Thaïlandaise prénommée Joy, avec des prostituées qui venaient de ce pays. Le fonctionnaire de police était pour sa part suspecté d’avoir couvert et protégé l’affaire contre une rémunération mensuelle de 1.000 euros, une dernière accusation qu’il niait tout en reconnaissant avoir fourni de faux documents aux prostituées pour leur permettre de se sortir sans mal de contrôles.