Pap Ndiaye regrette ‘un échec collectif’ après le suicide de la lycéenne Lindsay
Jeune lycéenne de 13 ans, Lindsay s'est donnée la mort après avoir été victime de harcèlement scolaire.
Hier sur BFMTV, le ministre de l’Education Pap Ndiaye a évoqué le terrible cas de Lindsay qui s’est suicidée après avoir été harcelée durant des mois dans son lycée du Pas-de-Calais.
La famille dépose plainte contre le rectorat et Facebook
Jeudi 1er juin, la famille de l’adolescente disparue a annoncé avoir déposé plusieurs plaintes notamment contre le rectorat, la direction du collège, Facebook mais également contre les policiers en charge de l’enquête pour « non assistance à personne en péril », a précisé l’avocat de la famille.
Pour l’avocat, le réseau social Facebook est « complètement défaillant » en matière de modération des contenus et de lutte contre « les propos haineux » tout comme Instagram.
Quatre mineurs mis en examen dans ce dossier
Dans ce dossier, quatre mineurs ont été mis en examen pour « harcèlement scolaire ayant conduit au suicide ». Une autre personne majeure a été mise en examen pour « menaces de mort ».
Si on avait été aidés, je suis sûre que ma fille serait parmi nous (la maman de Lindsay)
La mère de Lindsay, Betty, est certaine d’une chose : « Si on avait été aidés, si on avait été soutenus, je suis sûre que ma fille serait parmi nous ! J’ai tout essayé, j’ai tout fait, on n’a pas été aidés, on a été lâchés, complètement, aucun soutien, ni avant, ni pendant, ni après« , justifie la jeune femme.
Une tragédie pour ses proches, pour l’Éducation nationale et pour le pays
De son côté, Pap Ndiaye (ministre de l’Education) explique faire du harcèlement sa priorité : « Le harcèlement scolaire, c’est notre priorité. Le suicide de l’adolescente est un « échec collectif », « une tragédie pour ses proches, pour l’Éducation nationale et pour le pays« , a lancé le ministre mais pour beaucoup, le manque de suivi et de sévérité envers les harceleurs est bien trop faible.
Le harcèlement et le cyberharcèlement n'ont pas leur place à l’École❌
📞 30 20 en cas de harcèlement
📞 3018 en cas de cyberharcèlement
des numéros d’écoute pour accompagner victimes, témoins et familles, rompre le silence, se mobiliser et agir ensemble. pic.twitter.com/1m8WJ6bxDj— Ministère Éducation nationale et Jeunesse (@education_gouv) June 1, 2023