Pakistan : une compagnie aérienne impose à son personnel navigant de perdre du poids
Au Pakistan, une compagnie aérienne souhaite que son personnel navigant se débarrasse de son "excédent de poids" avant le mois de juillet. Les employés qui ne répondront pas favorablement à ce régime seront défendus de décollage.
Au Pakistan, la compagnie aérienne Pakistan International Airlines (PIA) vient de demander à son personnel navigant, incluent stewards et hôtesses, de se soumettre à une interpellante directive. Dans une note signée du directeur général de la compagnie, les employés ont ainsi découvert, le 1er janvier dernier, un planning d’amaigrissement.
Une note interne, précise Ouest-France s’appuyant sur une information révélée par le média pakistanais Ary News, qui demande donc au personnel de bord de réduire son poids avant le mois de juillet prochain. “Afin d’assurer tous les vols internationaux, la direction a décidé de réduire progressivement tout excédent de poids de 13 kg à 0 kg par personne dans les mois à venir”, peut-on ainsi lire sur ce document.
Pakistan International Airlines souhaite que son personnel perde 2,5 kg par mois
Dans le détail, les employés auront à perdre 2,5 kg par mois jusqu’au 1er juillet de cette année, avec des pesées régulières qui seront effectuées dans les bases de chacun. Une sanction viendra s’abattre sur celles et ceux qui n’auront pas atteint l’objectif le jour de l’échéance : “Si un personnel navigant est en surpoids de 13 kg ou plus, par rapport au poids demandé après le 31 janvier, il sera consigné au sol et convoqué au centre médical de la compagnie, pour une évaluation et un traitement, jusqu’à ce qu’il parvienne à maigrir afin d’atteindre l’indice de masse corporelle requis.”
Des employés qui pourraient contester la directive en justice
Le personnel de PIA n’a que peu apprécié l’annonce de ce régime forcé, expliquant que perdre du poids est particulièrement compliqué étant donné les difficultés du métier. Si la direction choisissait de maintenir la mesure, les employés pourraient alors la contester devant les tribunaux.
Cette directive ne serait d’ailleurs pas la première du genre pour cette compagnie aérienne, qui aurait ainsi déjà émis ce type de consignes le 10 mai 2016.