Pakistan : mariée contre son gré, elle tente d’assassiner son mari et tue 13 personnes avec du lait empoisonné
Au Pakistan, une femme a été récemment arrêtée pour avoir tué treize personnes, dont son mari, avec du lait empoisonné. Elle a reconnu avoir principalement ciblé son mari, avec qui elle avait été mariée de force.
Si, comme cette femme le prétend, elle ne pensait nuire qu’à son mari, les conséquences de son geste se seront révélées bien plus dévastatrices. L’histoire se passe au Pakistan, dans l’État du Pendjab (centre). En septembre dernier, dans le village de Valvati, une femme y avait été mariée contre son gré.
Une union que cette épouse a visiblement ruminée jusqu’à échafauder un plan pour se débarrasser de son mari. Comme le rapporte entre autres RTL.fr, elle a ainsi versé du poison dans le lait de son mari, pensant que le mélange lui serait fatal.
Elle pense empoisonner son mari seul, le lait se retrouve dans une préparation familiale
Il s’avère toutefois que l’homme n’a pas bu ce lait empoisonné, ce dernier ayant ainsi été utilisé dans la préparation d’un lassi. Ce dernier se veut un yoghourt à boire particulièrement populaire en Asie du sud et que l’on réserve généralement pour les dégustations familiales.
Et si ce lassi aura été consommé par le mari, plusieurs dizaines d’autres personnes y ont également goûté. Au final, treize personnes, dont l’époux, ont perdu la vie et quatorze autres ont été hospitalisées, a indiqué à la presse le responsable de la police locale Owais Ahmad.
L’amant présumé, la tante et l’épouse arrêtés
Ce responsable a ajouté que les forces de l’ordre ont arrêté la femme “ainsi qu’un homme et sa tante, reconnus complices, et les accuse du meurtre”. L’homme serait l’amant de la femme et la tante le cerveau de ce macabre plan. À noter que l’épouse a reconnu avoir voulu attenter à la vie de son mari.
Une conclusion fatale pour un mariage forcé qui n’est cependant pas le premier ni le dernier à s’observer au Pakistan. C’est plutôt dans les provinces pauvres et rurales que cette pratique est encore respectée et appliquée, même si elle conduit, chaque année, plusieurs centaines de femmes à périr dans ce que l’on qualifie de “crimes d’honneur”.