Orelsan : le rappeur est condamné pour injure et provocation à la violence
Cinq associations féministes ont poursuivi le rappeur Orelsan en justice en raison des textes de certaines de ces chansons. Il a été condamné à 1000€ avec sursis.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le chanteur Orelsan à 1000€ d’amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l’égard des femmes.
Cinq associations féministes, le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial ont mis en cause certains textes du rappeur qui contenaient les expressions “les meufs c’est des putes” ou encore “mais ferme ta gueule ou tu vas t’faire marie-trintigner“.
A l’issue du verdict, l’avocat des associations se déclare “satisfait pour le combat de la dignité des êtres humains”.
Orelsan et les féministes – 2ème round
Ce n’est pas la première fois que le rappeur Orelsan est poursuivi en justice. En 2009, une chanson “Sale pute” avait suscité la polémique pour les mêmes raisons. Il avait été relaxé en 2012.
L’artiste se défend en expliquant : “J’essayais de montrer comment une pulsion peut transformer quelqu’un en monstre. En aucun cas je ne faisais l’apologie de la violence conjugale. Ce personnage pathétique me dégoûte, mais c’était une façon de représenter artistiquement la haine.”
Pour l’avocat d’Orelsan, le verdict du tribunal a “permis d’ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique”.
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