Opération anti-orpaillage en Guyane : un soldat français perd la vie

Un soldat de l’armée française a perdu la vie en Guyane lors d’une mission de lutte contre l’extraction illégale d’or. Ce drame s’est produit au cours d’une opération visant à contrer l’orpaillage clandestin dans la région.

Un drame lors d’une mission en Guyane

C’est au cœur de la forêt amazonienne que le caporal Jimmy Gosselin, membre du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a perdu la vie le lundi 3 novembre 2025. Alors qu’il traversait un cours d’eau dans le cadre d’une patrouille visant à démanteler un site d’orpaillage clandestin, ce militaire n’a malheureusement pas survécu.

Disparu la veille alors qu’il participait à un « franchissement en eaux vives », il a fallu plus de vingt heures aux forces engagées pour retrouver son corps sans vie.

Une mobilisation exemplaire des forces armées

Alertées dès l’incident, les Forces armées en Guyane ont aussitôt déployé des moyens terrestres, fluviaux et aériens pour tenter de localiser leur camarade.

Hélas, malgré la réactivité de la patrouille, aucune tentative immédiate n’a permis de sauver le caporal Gosselin. L’enquête judiciaire désormais ouverte devra préciser les circonstances exactes de ce tragique accident.

Lutte contre l’orpaillage illégal : un combat risqué et persistant

La mission s’inscrivait dans le cadre de l’opération Harpie, menée depuis plusieurs années pour enrayer le fléau que représente l’extraction illégale d’or. La Guyane doit faire face, chaque année, à environ mille interventions destinées à lutter contre ces pratiques qui gangrènent le territoire depuis trois décennies.

Ce n’est pas la première fois que des militaires paient un lourd tribut : entre les 17 et 19 mai dernier, un sergent engagé sur le fleuve Mana avait également perdu la vie dans des circonstances similaires.

Émotion au sein de l’armée et hommage officiel

La disparition du caporal Gosselin a suscité une vive émotion au sein des rangs militaires. La ministre des Armées, Catherine Vautrin, a tenu à saluer « s’inclinant avec une profonde tristesse devant la mémoire de ce militaire mort en opération ». Elle s’est également associée à la douleur ressentie par sa famille et ses frères d’armes, partageant son hommage sur X (anciennement Twitter).

Parmi les faits marquants, on retiendra que :

• L’orpaillage clandestin demeure une problématique majeure pour la Guyane.
• L’engagement des forces armées y est quotidien et parfois périlleux.

Le destin du caporal Gosselin vient tristement rappeler le coût humain que peut représenter ce combat contre l’exploitation illégale des ressources naturelles.