Guyane : un Polonais s’apprêtait à embarquer avec une centaine de mygales dans son bagage
Dimanche dernier, un homme qui s'apprêtait à s'envoler pour Paris a été interpellé à l'aéroport de Cayenne, en Guyane, avec une centaine de mygales dans son bagage. Une possession lui ayant valu une retenue douanière de 600 euros.
Le dimanche 25 août dernier à l’aéroport de Cayenne, en Guyane, les douanes ont interpellé un homme qui s’apprêtait à s’envoler pour Paris. De nationalité polonaise, ce voyageur à l’âge non indiqué transportait ainsi une centaine de mygales dans son bagage. Ouest-France rapporte le détail des bêtes que cet homme avait en sa possession : “38 mygales adultes, une cinquantaine de jeunes mygales, ainsi que des cocons de mygale contenant à minima une cinquantaine de mygalons”.
Des mygales dans son bagage, un voyageur doit payer une retenue de 600 euros
S’il fallait le préciser, les mygales étaient vivantes et le voyageur les avait enfermées dans “des bouteilles en plastique”. La préfecture de Guyane indique que cet homme s’est présenté tel un “passionné d’insectes”. Passionné mais visiblement pas éclairé car lui ont ainsi été réclamés 600 euros de retenue douanière. Il convient de se renseigner auprès de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour comprendre le problème. Ainsi, bien qu’il ne soit pas interdit de transporter par avion “scorpions et mygales”, “vivants”, jusqu’à Paris, des règles sont à respecter dans ce cadre. La Guyane est en effet particulièrement prisées par les collectionneurs d’insectes de par une biodiversité dix fois plus grande qu’en métropole.
Des espèces bénéficient d’un “statut de protection” avancé
Parmi ces insectes, on en trouve qui bénéficient d’un “statut de protection” plus élevé que les autres. Plusieurs mygales sont concernées ici, comme les titans géants dont la taille peut atteindre les 16 centimètres. Plus globalement, le caïman noir, le jaguar et le puma font également partie de cette catégorie d’élus, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) les considérant ainsi telles des “espaces menacées”.