Offre d’emploi : la Nasa cherche un “officier de protection planétaire”
Quel sera le rôle bien particulier de cet employé ? Protéger notre planète contre les microbes extra-terrestres, mais veiller aussi à l'inverse.
Jusqu’à 187.000 dollars par an pour un poste d'”officier de protection planétaire”, c’est ce que propose l’agence spatiale américaine. A plein temps, il s’agira pour lui ou elle de veiller à nous protéger d’une agression extraterrestre. Entendre par là, empêcher une bactérie ou un virus de s’immiscer dans une mission spatiale, et de revenir discrètement sur Terre.
Une protection qui fonctionne dans les deux sens
Dans son offre, la Nasa précise : “La protection planétaire concerne l’évitement de la contamination organique et biologique dans l’exploration spatiale humaine et robotique”. Mais à l’inverse, l’employé devra s’assurer que les astronautes ne partent pas dans l’espace avec des virus humains qui seraient potentiellement contagieux ou résistants.
En fait, une personne travaille déjà à cette tâche au sein de l’Agence. Il s’agit de Catharine Conley, mais le poste est à nouveau ouvert car il appartient désormais à un nouveau service de la Nasa. Dans le détail, la mission principale sera de constituer l’ensemble des procédures visant à pour diminuer ces risque, à la fois au départ et à l’arrivée des missions spatiales. De fait, mettre en oeuvre des protocoles de “stérilisation” des outils envoyés dans l’espace, comme les sondes pouvant atterrir sur une autre planète.
Un poste qui existe depuis 50 ans
Ce travail de “Men in Black” (en plus réaliste) n’est pas une lubie récente, donc. Depuis le Traité de l’espace en 1967, les Etats se sont engagés à éviter par n’importe quel moyen ce type de contamination. Chaque mission spatiale doit en effet présenter moins d’un risque sur 10.000 de contaminer un monde extérieur au nôtre.
Si votre CV est impressionnant et que l’envie de postuler vous titille, sachez que vous devez être citoyen(ne) américain(e). Une solution de repli ? Pousser dehors l’homoloque européen qui travaille à ce même poste pour l’ESA, Gerhard Kmikek.