Nutri-Score : les produits affichant un bon score nutritionnel se vendent mieux
Une étude de l'IRI montre que les produits alimentaires proposant un bon nutritionnel (Nutri-Score A ou B) gagnaient des parts de marché.
Logo apposé sur les emballages qui note les produits de A, vert foncé, pour les plus favorables sur le plan nutritionnel, à E, orange foncé, pour les moins favorables, le Nutri-Score est de plus en plus recherché par les consommateurs Français. Il faut dire qu’il s’avère très pratique pour comparer les produits en un coup d’œil et repérer les aliments présentant la meilleure qualité nutritionnelle.
Oui, le Nutri-Score a un impact sur les ventes
Dans son enquête, l’IRI prouve qu’avoir un profil nutritionnel positif influait sur les ventes. En terme de vente, l’organisme observe que les produits A et B voient leur part de marché cumulée croître de 0,7 point sur la période d’avril 2021 à avril 2022 (+ 0,3 pour le A, + 0,4 pour le B). À l’inverse, en bas de l’échelle, c’est un -0,5 point pour la notation E, plus grosse régression du panel. Les aliments C au Nutri-Score voient un recul des ventes de 0,4 point, alors que ceux notés D terminent avec + 0,2 pt.
De nombreux industriels ont revu leurs recettes
Dernièrement, de nombreux industriels ont revu leurs recettes afin de changer la note Nutri-Score de leurs produits et d’évoluer vers une note meilleure. A titre d’exemple, le nombre moyen d’aliments au profil E présents en rayon a diminué de 3,5% en un an, la preuve qu’un E sur un emballage fait ‘fuir’ le client consommateur. L’objectif pour les industriels est d’avoir au moins la note B.
La Commission européenne doit choisir d’ici la fin de l’année
Notez que la Commission européenne doit choisir d’ici la fin de l’année (l’apposition du Nutri-Score pourrait devenir obligatoire fin 2022) le format de l’étiquetage nutritionnel obligatoire des produits alimentaires. Un sujet de santé : Chez les enfants, les taux d’obésité et de surpoids en France ont été multipliés par six depuis les années soixante pour atteindre désormais 17 %. Chez les adultes, une personne sur deux en France est concernée.